Même si l’intensité est là, aucun joueur n’a quitté la patinoire en ce début de camp du Tricolore. On est loin des séances dirigées par Patrick Roy ou John Tortorella.
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À son premier camp avec les Islanders de New York, Roy a poussé la machine à fond. Le vétéran Bock Nelson a même confié à son collègue Kevin Dubé que « c’était définitivement l’un des entraînements les plus difficiles ».
À Philadelphie, Tortorella a fait patiner ses joueurs pendant trois heures, sans jamais toucher la rondelle une seule fois.
« Les camps des Torts étaient très difficiles », a admis vendredi Martin St-Louis, se remémorant ses années avec le Lightning de Tampa Bay.
Ce n’est plus comme avant
Aujourd’hui entraîneur des Canadiens, le Québécois reconnaît que le hockey a évolué, « les gars arrivent au camp en très bonne forme ». forme« .
« Il y a certainement différentes approches. J’essaie de les pousser physiquement tout en étant engagé mentalement. Il y a différentes façons d’obtenir ce qu’on veut », explique St-Louis, qui fait confiance aux athlètes pour leur préparation estivale.
Sa porte est toujours ouverte
« Pendant le camp, il y a des petits moments où l’on peut augmenter l’énergie et la demande physique. J’essaie d’être équilibré », a-t-il poursuivi, ajoutant que sa porte est toujours ouverte.
L’ancienne vedette de la Floride et des Rangers de New York n’a pas hésité à visiter les bureaux de Tortorella, Guy Boucher, Jon Cooper ou Alain Vigneault.
« Avoir cette liberté de discuter avec son entraîneur, ça vient avec du respect. Il faut avoir un assez bon CV pour faire ça ! Parfois, ce n’est pas pour convaincre l’entraîneur, mais juste une discussion qui peut lui ouvrir les yeux », a-t-il rappelé.
Jusqu’à présent, les joueurs du camp du CH n’ont aucune raison de se plaindre de jouer de gang à gang.
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