« Très bonne nouvelle », réagit Anne Hidalgo
Ce nouvel actionnariat « permettra au club de prospérer, comme c’est le cas dans de nombreuses grandes villes », se réjouit la maire de Paris, jeudi lors du Conseil de Paris.
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« Je veux profiter de cette occasion pour dire combien je suis ravi, en attendant d’avoir les confirmations que j’ai lu dans la presse », réagit Anne Hidalgo jeudi 10 octobre, lors du Conseil de Paris, après l’annonce du rachat par la famille Arnault (LVMH) et Red Bull du club de football du Paris FC. « C’est une très bonne nouvelle », poursuit la maire de Paris. Cette nouvelle participation « va permettre au club de prospérer, comme c’est le cas dans beaucoup de grandes villes ». La nouvelle doit être officialisée le 17 octobre.
Le Paris FC est « un club parisien populaire, ancré dans son quartier avec des équipes masculines et féminines extrêmement performantes », ajoute Anne Hidalgo. De son côté, le premier adjoint aux sports Pierre Rabadan a reconnu, lors d’un micro serré, avoir été mis « dans la confiance du président du Paris FC Pierre Ferracci », en ajoutant : « C’est une très bonne nouvelle pour le club,
C’est une très bonne chose pour le développement du Paris Football Club dans son ensemble, du club, de son centre de formation car il y a un projet vraiment axé sur la formation, mais aussi de son équipe féminine qui est extrêmement performante. »
« L’équipe masculine a échoué de peu ces dernières années à monter en Ligue 1. Y parviendra-t-elle ? J’espère le plus tôt possible. »
Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris chargé du sportlors d’un micro serré jeudi
Quant aux nouveaux actionnaires, la famille Arnault (55 % puis 85 % des actions d’ici 2027) et la firme Red Bull (15 %), leur « le profil amène des possibilités pour le club et une certaine ambition », explique Pierre Rabadan. « C’est un club qui est amené à grandir et qui a désormais de nouvelles possibilités, explique l’élu. Nous serons heureux de les accompagner vers le meilleur niveau et peut-être vers un derby l’année prochaine. Il y a toujours eu beaucoup de presse sur le fait d’avoir deux grands clubs à Paris, on a toujours cru que ça pouvait être le cas.
L’adjoint aux sports à la mairie de Paris a également confirmé que des discussions étaient en cours avec le club de rugby du Stade français concernant l’usage partagé avec le Paris FC du stade Jean-Bouin. Et donc de quitter le stade Charléty vétuste, dans le 13e arrondissement où il se trouve. « Difficile d’élaborer un plan économique en raison du manque de box, de la très grande piste d’athlétisme et d’autres facteurs »souligne Pierre Rabadan.
« Le club réfléchissait déjà à quitter Charléty, le stade Jean-Bouin était une option, ajoute-t-il. J’ai mis les deux clubs en contact, il y a un certain nombre de conditions sur lesquelles ils travaillent, nous sommes impliqués dans les discussions car parfois elles impliquaient la participation de la ville. Nous voulons que cela réussisse. »