Les nouvelles les plus importantes de la journée

Très ambitieux, Alexis Hanquinquant et le paratriathlon français prêts à déferler sur la Seine

Emmenée par Alexis Hanquinquant, l’équipe de France de paratriathlon vise huit médailles sur les 11 courses programmées dimanche au Pont Alexandre-III.

France Télévisions – Éditorial Sport

Publié


Temps de lecture : 3 min

Alexis Hanquinquant, Elise Marc et Jules Ribstein visent l'or au paratriathlon, le 1er septembre 2024, aux Jeux paralympiques de Paris. (AFP)

Après avoir revêtu ses projecteurs aux Jeux olympiques, le triathlon français compte bien rester au premier plan de la Seine, dimanche 1er septembre. Sur 11 courses de paratriathlon programmées entre 8h15 et 12h45, l’équipe de France aligne 17 paratriathlètes avec un objectif élevé de huit médailles, soit autant qu’aux derniers championnats du monde de la discipline, en 2023, qui constituaient un record.

« Nous avons de très fortes ambitions pour ces Jeux Paralympiques à domicileassume Benjamin Maze, directeur technique national de la Fédération française de triathlon (FFTri). Nous savons qu’il y a une pression, une attention extrêmement forte, mais je crois que nous sommes prêts à y répondre. Évidemment, les paratriathlètes veulent faire au moins aussi bien qu’aux Championnats du monde. »En 2023 à Pontevedra (Espagne), les Bleus ont ramené trois médailles d’or, deux d’argent et trois de bronze.

En tête d’affiche de cette délégation ambitieuse, Alexis Hanquinquant sera forcément très attendu. Champion paralympique en titre dans la catégorie PTS4, mais aussi sextuple champion du monde et d’Europe, le porte-drapeau français est invaincu depuis 2019.

Quadruple champion du monde, Jules Ribstein (PTS2) sera un autre candidat à l’or, tout comme Elise Marc (PTS4), triple championne du monde de la discipline, mais non alignée à Tokyo en raison de l’absence de sa catégorie au programme.

Derrière ces trois champions du monde en titre, l’équipe de France de paratriathlon compte également sur une flopée d’outsiders multiplement médaillés sur la scène internationale. Les vice-champions du monde en titre, Thibaut Rigaudeau (PTVI) et Pierre-Antoine Baele (PTS4) visent le podium, même si ce dernier sera en lutte avec Alexis Hanquinquant dans une course PTS4 masculine qui pourrait déboucher sur un triplé tricolore, avec Grégoire Berthon également au départ.

Médaillés de bronze aux derniers championnats du monde, Cédric Denuzière (PTS3), Antoine Perel (PTVI) et Annouck Curzillat (PTVI) se présentent également avec de fortes ambitions au pied du pont Alexandre-III. Sixième à Tokyo, Mona Francis espère ouvrir le spectacle à 8h20 lors de la course féminine du PTWC, tandis que Michaël Herter (PTS3) et Gwladys Lemoussu (PTS5, bronze à Tokyo) pourraient également s’inviter sur les podiums.

L’équipe française atteint au minimum son objectif de huit médailles, mais pourrait donc réussir l’exploit d’en ramener une douzaine en alignant 17 para-athlètes sur 10 des 11 courses du jour. Pour y parvenir, les Français ont peaufiné les moindres détails, allant jusqu’à se faire conseiller par un nageur en eau libre pour apprivoiser le fort contre-courant de la Seine.

« On a vu, lors des épreuves olympiques, que certains athlètes, en remontant la Seine, marquaient le pas. La Fédération internationale et Paris 2024 ont adapté le circuit pour que le courant ne pèse pas trop. Tout cela a été travaillérassure Benjamin Maze. On est plutôt serein, une partie de l’encadrement suit ça de très près pour faire remonter les informations aux athlètes. La natation sera clé. »

« Nous avons mis l’accent sur tous les ingrédients qui vont contribuer à construire ce succès et nous avons travaillé notamment sur la fraîcheur des athlètes. Nous voulons réaliser un record qui sera historique. »

Benjamin Maze, directeur technique national des Bleus

à franceinfo : sport

Après des Jeux Olympiques déjà historiques, marqués notamment par l’avènement de Cassandre Beaugrand et le bronze de Léo Bergère, la délégation paralympique pourrait donc confirmer le nouveau statut du triathlon français, devenu depuis plusieurs années une référence internationale. Et ainsi accentuer encore l’essor spectaculaire de la discipline en France.

Quitter la version mobile