Treize militants pour le climat toujours en garde à vue après une manifestation devant Amundi, l'un des principaux actionnaires de TotalEnergies
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Treize militants pour le climat toujours en garde à vue après une manifestation devant Amundi, l’un des principaux actionnaires de TotalEnergies

Treize militants pour le climat toujours en garde à vue après une manifestation devant Amundi, l’un des principaux actionnaires de TotalEnergies
Arrestation d'un militant d'Extinction Rebellion devant les locaux d'Amundi à Paris, vendredi 24 mai.

Sur les 201 personnes interpellées vendredi lors d’un rassemblement de militants pour le climat devant les locaux du gestionnaire d’actifs Amundi, 188 ont été relâchées, tandis que 13 étaient toujours en garde à vue samedi 25 mai, selon le parquet de Paris. .

Vendredi matin, plusieurs dizaines de personnes ont perturbé l’assemblée générale d’Amundi, accusant la société d’être l’un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier a tenu sa propre assemblée générale le même jour dans le quartier d’affaires de La Défense, sous haute sécurité policière.

Plusieurs centaines de militants ont été encerclés par la police et 201 ont été placés en garde à vue pour « participation à un groupe constitué dans le but de commettre des violences ou des dégâts », selon le parquet de Paris. Parmi eux, 186 ont vu leur procédure close : 24 pour « absence de contrefaçon »15 « pour infraction insuffisamment caractérisée »147 pour « irrégularité de la procédure ». Deux personnes ont également vu un « contribution citoyenne » remplacer leurs activités.

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« Répression brutale »

La préfecture de police « utilise la privation abusive de liberté comme moyen de répression »avec du lourd « mesures policières mises en œuvre », s’exclame Extinction Rebellion dans un communiqué publié samedi. L’association Attac a également fustigé « une répression brutale, disproportionnée et aveugle ».

Des militants de plusieurs organisations se sont rassemblés pour exiger « abandon » des projets phares en Ouganda, en Tanzanie, au Mozambique et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et « arrêter tout investissement dans de nouveaux projets fossiles », une recommandation de l’Agence internationale de l’énergie.

Les manifestants ont été rejoints par des personnalités politiques comme la députée écologiste Sandrine Rousseau et la tête de liste « insoumise » aux élections européennes, Manon Aubry. Des groupes représentant les communautés autochtones du Pérou et de l’Ouganda étaient également présents pour exprimer leur opposition aux projets critiqués de TotalEnergies dans les deux pays.

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Le Monde avec l’AFP

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