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Transferts de la diaspora africaine : le PDG de BAM appelle à l’interconnexion des systèmes de paiement

Transferts de la diaspora africaine : le PDG de BAM appelle à l’interconnexion des systèmes de paiement



Transferts de la diaspora africaine : le PDG de BAM appelle à l’interconnexion des systèmes de paiement

« L’interconnexion de Systèmes de paiement africains avec le plateformes de règlement pays hôtes de migrants « Il est essentiel de réduire les délais, les coûts et de renforcer la sécurité des transferts », a souligné le PDG de Banque Al-Maghrib, Abderrahim Bouazza lors d’un panel initié par le Mission permanente du Maroc auprès de l’ONU à Genève Mercredi, dans le cadre du Forum Public de laOrganisation mondiale du commerce (OMC)qui se tient du 10 au 13 septembre au siège de l’Organisation. Il a noté que l’adoption dans de nombreux pays de systèmes de paiement instantané, basés sur des alternatives peu coûteuses aux espèces, a ouvert la voie à une concurrence accrue sur le marché des transferts.

>> Lire aussi : Le coût des transferts de la diaspora africaine est le plus élevé au monde (Bourita)

« Ces systèmes ont le potentiel d’amener de nombreuses personnes dans le système financier et d’être pertinents pour les paiements et transferts transfrontaliers interopérables », a-t-il déclaré lors de cet événement présidé par l’Ambassadeur, Représentant permanent du Royaume à Genève, Omar ZniberC’est dans cette perspective, a-t-il dit, que la Banques centrales africainesdont BAM, unissent leurs forces pour intégrer leurs systèmes de paiement À Système continental PAPSS « Système panafricain de paiement et de règlement »L’ambition première est de soutenir la commerce dans le cadre de la Zone de libre-échange africaine (ZLECA)Il a déclaré, notant que le système PAPSS permet un règlement instantané en monnaie locale en fonctionnant 24h/24 et 7j/7.

Selon M. Bouazza, Banque Al-Maghrib a mis en œuvre le système de paiement instantané en 2023 et est en train de mettre à niveau son système de règlement en temps réel, dans le but de réunir les conditions requises pour être interopérable avec les plateformes régionales. Dans ce contexte, il a noté que malgré leur amélioration globale, les Les transferts de migrants en Afrique continuent de faire face à des défis nécessitant une plus grande mobilisation des parties prenantes, notamment des institutions des Nations Unies, des gouvernements et des banques centrales.

Parmi ces défis, le responsable a cité la nécessaire mobilisation des institutions concernées sur les corridors de transfert les plus vulnérables et les plus coûteux, ainsi que sur le développement de l’inclusion financière et numérique, en vue de contrer la transferts informelsAu Maroc, a-t-il noté, l’amélioration de les transferts des marocains résidant à l’étranger bénéficie d’un écosystème de transfert de plus en plus compétitif.

Il a également souligné l’optimisation de flux financiers de la migrants afin que le potentiel de leur utilisation puisse avoir un plus grand impact sur le développement des pays du continent. « Des enquêtes ont montré que les migrants seraient enclins à augmenter leurs transferts lorsque les conditions économiques dans leur pays d’origine sont favorables », a-t-il soutenu. Les discussions lors de ce panel, organisé sous le thème : « Les transferts de fonds des migrants, le commerce inclusif et le développement », ont notamment porté sur les facteurs à l’origine du coût élevé des transferts de fonds, la fracture numérique, la non-numérisation des paiements, les faibles niveaux d’inclusion, le manque de transparence et de régulation du secteur et les marges appliquées aux conversions de devises.

FrançaisOnt également pris part aux débats le Directeur général adjoint de l’OMC, Xiangchen Zhang, la Sous-directrice générale pour les relations extérieures et institutionnelles de l’Organisation internationale du travail (OIT), Laura Thompson, le Directeur général adjoint de l’Organisation internationale pour les migrations, Ugochi Daniels, la Représentante spéciale de la Banque mondiale auprès de l’ONU et de l’OMC à Genève, Maria Dimitriadou, et l’Ambassadeur et Représentant permanent du Togo auprès de l’ONU, Yackoley Kokou Johnson. L’événement, qui coïncide avec le 30e anniversaire des Accords de Marrakech instituant l’OMC, a été sélectionné parmi un nombre record de plus de 300 candidatures reçues pour le Forum public 2024, l’un des plus grands événements de sensibilisation de l’organisation.

lematin

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