Guidé par « une question d’affaires », le PDG de l’énergéticien français a évoqué l’idée de déplacer la cotation principale du groupe de Paris vers la bourse nord-américaine. À la « surprise » de l’exécutif.
Emmanuel Macron et Patrick Pouyanne, en janvier 2020 (AFP / LUDOVIC MARIN)
Le mastodonte énergétique français traversera-t-il l’Atlantique ? Interrogé sur les déclarations de Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, Emmanuel Macron a indiqué qu’il ne serait « pas du tout » ravi si le géant pétrolier français décidait de déplacer la cotation principale de son titre de Paris à New York.
Le président de la République, à qui l’agence Bloomberg a demandé s’il
serait « heureux » d’une telle décision, a répondu: « pas du tout, et je serais très surpris, mais j’attends une confirmation ».
L’affaire est partie des déclarations surprises du patron du groupe, également à Bloomberg. Dans une interview publiée le 26 avril, M. Pouyanné a déclaré qu’il envisageait une cotation primaire à la Bourse de New York.
L’actionnariat français en déclin
Près de la moitié des actionnaires de TotalEnergies sont désormais constitués d’actionnaires institutionnels nord-américains (fonds de pension, gestionnaires d’actifs, assureurs…). « Ce n’est pas une question d’émotion. C’est une question d’affaires», a ajouté le chef d’entreprise, tout en assurant que le siège social de ce fleuron du CAC 40 resterait à Paris.
Son principal argument : « un actionnariat américain croissant », qui amène l’entreprise à s’interroger sur la manière de « faciliter l’accès aux actions aux investisseurs américains », a-t-il expliqué aux analystes. , 26 avril. Le PDG observe que
» L’actionnariat européen de TotalEnergies diminue,
notamment la base française » qui a diminué de « 7% sur les quatre dernières années, en grande partie à cause de la réglementation, de la pression exercée sur eux ».
Face à cette réflexion, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire avait déjà déclaré début mai qu’il comptait se battre pour que ce mouvement de la Bourse de Paris « n’ait pas lieu ». Emmanuel Macron a également évoqué lundi la « nécessité d’un véritable marché intérieur » en Europe. « L’énergie, la finance ou les télécommunications sont des secteurs clés où le marché unique n’existe pas, ce qui a été un choix dès le départ », a-t-il observé, estimant qu’une « approche du marché unique » serait « beaucoup plus efficace ».
Interrogé sur le scénario d’un rachat d’une banque française par un homologue européen, M. Macron a répondu : « cela fait partie du marché, mais agir en Européens, c’est avoir besoin de consolidation en tant qu’Européens ».
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