Elu au second tour de l’élection présidentielle iranienne le 5 juillet, Massoud Pezeshkian, 69 ans, doit prêter serment mardi devant le Parlement pour entamer un mandat de quatre ans. Il succède à Ebrahim Raisi, décédé dans un accident d’hélicoptère en mai.
Un lourd fardeau à porter. Après avoir remporté le second tour de l’élection présidentielle iranienne début juillet face à l’ultraconservateur Saïd Jalili, avec 53,6% des voix contre 44,3%, sur quelque 30 millions de suffrages exprimés, Massoud Pezeshkian doit prêter serment ce mardi 30 juillet devant le Parlement.
Ancien député, ce réformateur de 69 ans connu pour avoir prôné une ouverture de l’Iran à l’Occident, deviendra ainsi chef de l’Etat iranien, après la mort du président ultraconservateur Ebrahim Raisi dans un accident d’hélicoptère en mai.
L’élection présidentielle s’est déroulée dans un contexte de mécontentement populaire, notamment face à l’état de l’économie du pays, frappée par des sanctions internationales.
Le père, qui a élevé seul trois enfants après la mort de sa femme et d’un autre enfant dans un accident de voiture en 1993, se présente comme la « voix des sans-voix ».
« Nous tendrons la main de l’amitié à tout le monde, nous sommes tous des citoyens de ce pays, nous devons utiliser tout le monde pour le progrès du pays », a-t-il déclaré à ses partisans le 6 juillet.
Et pour cause, celui que les Iraniens appellent le « docteur », a également appelé à des « relations constructives » avec Washington et les pays européens, afin de « sortir l’Iran de son isolement », tout en ayant affirmé sa loyauté à la République islamique, fermement opposée à ces idées.
Et pour cause, en Iran, le président a très peu de marge de manœuvre, du fait du rôle prépondérant du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, chef de l’Etat et ultime décideur sur les questions stratégiques. Si Massoud Pezeshkian se présente comme progressiste, il devra néanmoins faire respecter le programme politique du régime, connu pour sa dureté depuis de nombreuses années.
Le grand patron de First Phosphate, qui espère obtenir ses 10 mégawatts (MW) pour son projet d'usine à La Baie,…
Lando Norris (McLaren), qui compte 59 points de retard sur Max Verstappen (Red Bull) au championnat, tentera de réduire l'écart…
Adi Hütter (entraîneur de Monaco, vainqueur du Barça) : « Comme vous pouvez l’imaginer, je suis très content et très…
Boris continue de faire des ravages. Après l'Autriche, la Roumanie, la Pologne et la République tchèque, c'est au tour de…
LdC : Platini juge le nouveau formatBarçaVoir la couverture complète sur Google News
QUOTIDIEN, présenté par Yann BARTHES avec son équipe de journalistes et chroniqueurs, revient pour une 8ème saison sur TMC. Le…