C’est officiel : le contrôle technique des deux-roues sera obligatoire à partir du 15 avril. Les trois-roues motorisés et les quadricycles sont également concernés par cette nouvelle réglementation. Cependant, tout le monde n’est pas appelé à se rendre immédiatement dans un centre de contrôle car la mise en place sera progressive, précise Capital.
Une date différente selon l’âge
Les deux-roues dont la date de première mise en circulation est antérieure au 15 avril 2017 seront les premiers concernés. Leurs propriétaires devront se soumettre au contrôle technique avant le 14 août 2024. Les véhicules mis en circulation après le 15 avril 2017 auront jusqu’au 31 décembre 2024.
Si le deux-roues a été immatriculé entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019, son premier contrôle technique devra être effectué en 2025. S’il a été immatriculé entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021, ce sera pour 2026. Enfin , pour les deux-roues immatriculés après le 1er janvier 2022, le contrôle technique doit avoir lieu « dans un délai de 4 ans et demi à 5 ans après sa mise en circulation » précise Service-public.
Un chèque valable trois ans
Les motos ne sont pas les seules concernées. Le contrôle technique s’applique également aux deux-roues motorisés de 50 cm³ et plus, aux trois-roues d’une puissance supérieure à 15 kW, aux voitures sans permis, aux scooters et quads, soit tous les véhicules de catégorie L. (L1e, L2e, L5e, L6e et L7e). La durée de validité du contrôle technique sera de trois ans.
En cas de vente, un contrôle technique doit être effectué six mois avant la transaction. Sont exonérés les propriétaires de motos de compétition (enduro et trial) licenciées auprès d’une fédération sportive. Les motos mises en circulation avant 1960 échappent également au contrôle. Ceux mis en circulation entre 1960 et 2017 doivent le passer tous les cinq ans.
Deux types d’avis défavorables
Le contrôle technique des deux-roues compte moins de points que celui des voitures, même si ce nombre est susceptible d’augmenter avec le temps. Dans un premier temps, le contrôle sera principalement orienté vers la sécurité. Les organes de direction, l’éclairage et les pneumatiques et suspensions seront examinés, précise Capital.
Trois types de notification sont accordés. Si aucune défaillance majeure et critique n’est constatée, le contrôle est favorable. En cas d’au moins une panne majeure, l’avis est défavorable et impose une contre-visite dans un délai de deux mois. Si un défaut critique est détecté, le véhicule obtient une note défavorable. « Dans ce cas, le véhicule n’est plus autorisé à circuler à partir de minuit le jour du contrôle », précise Service-public. Des réparations immédiates et une seconde inspection deux mois plus tard sont alors imposées.
