Divertissement

« Tout le monde m’a attaqué. J’ai vécu un enfer » : Ophélie Winter revient sur le sexisme dont elle a été victime

Le reste après l’annonce

« J’ai traversé l’enfer »

C’est sur le podcast « Comedies Club » de BFM TV qu’Ophélie Winter est revenue sur une expérience douloureuse, bien trop proche de notre nostalgie. Savoir? Le tournage de Fou d’elleune comédie romantique sortie en juin 1998 où la star de la chanson, alors âgée de seulement 23 ans, côtoie Jean-Marc Baar, la star de Grand Bleu…Et un très jeune Gilles Lellouche. Le cinéma, une étape cruciale pour celui qui obsédait alors les tabloïds et la presse people.

Fou d’elle… Ce film est plutôt tombé dans l’oubli (bien plus que Se déplacer!son autre rôle majeur, et film multidiffusé à la télévision) et considéré comme un film culte, a été accueilli avec virulence par la critique, mais pas de la manière la plus élégante possible. « C’est une comédie romantique qui ne prétend pas non plus être un chef-d’œuvre. Il y avait certainement des gens un peu agressifs», témoigne Ophélie Winter, qui affirme : « Tout le monde m’a attaqué. J’ai traversé l’enfer« .

Mais ce n’est pas tout…

« Sa poitrine avantageuse » : Ophélie Winter victime de sexisme avec la sortie de « Folle d’elle »

Derrière le « flop » de Fou d’elleon observe effectivement un acharnement plutôt décomplexé de la presse, moins préoccupée par la performance de sa star Ophélie Winter que focalisée sur sa vie personnelle et son physique de « bimbo ». Deux sujets qui semblent obséder les médias.

Comme en témoigne l’article du Parisien, qui commente dans le plus grand calme : «malgré la poitrine avantageuse de l’actrice-chanteuse, l’ensemble est désespérément plat.« . Et son partenaire Jean-Marc Baar de rappeler : « Je voyais bien que c’était quelque chose de pas facile à porter. Quand on était ensemble, et que j’ai vu ces attaques, je lui ai dit ‘écoute, c’est du papier, c’est du son.’ Il n’est pas nécessaire que cela vous tue. Elle a très bien fait. Mais c’était dur« .

« Les critiques de cinéma nous sont un peu tombés dessus les bras raccourcis« , entend-on encore dans le podcast de BFM TV, qui relate les retours des critiques. Sans forcément cacher leur sexisme au passage. Une « autre époque » ? Pas sûr : ce n’est pas si loin…

Un sexisme très décomplexé qui n’est pas sans rappeler le « slut shaming » dont souffrent de nombreuses icônes : à l’image de Zahia, qui témoigne des propos qu’elle subit au quotidien dans cet article. Et la bimbo est un stéréotype qui en dit souvent long sur notre société : la plus emblématique de toutes l’explique dans ce post d’ambiance.

Le podcast « Comedies Club » recueille de rares témoignages sur les comédies cultes – ou foirées – du cinéma français. Les coulisses dévoilées dépassent souvent le simple cadre du film. Comme ce discours poignant de Patrick Timsit sur le calvaire vécu par Lolo Ferrari face à « les cochons », que nous vous racontons ici.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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