Invité de BFMTV mercredi soir, le fondateur du mouvement d’ultra-gauche la « Jeune Garde antifasciste » n’envisage « certainement pas » de retirer sa candidature malgré la polémique autour de son investiture.
Son investiture a suscité une vague de réactions. Quelques heures après l’accord trouvé à gauche, en vue des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, La France Insoumise a officialisé dans la nuit de vendredi à samedi le choix de Raphaël Arnault pour la représenter dans la 2e circonscription du Vaucluse. . Si son nom était inconnu du grand public, il est sous le feu des projecteurs depuis plusieurs jours. Pourquoi ? Fondateur du mouvement violent d’ultra-gauche « Jeune garde antifasciste », le néo-candidat est… inscrit « S » dans le registre de la police répertoriant les individus potentiellement dangereux pour la sécurité nationale. De quoi s’attirer, en ces temps de campagne électorale, les foudres de la macronie et de la droite.
Invité de BFMTV mercredi soir, Raphaël Arnault a confié qu’il « Je ne m’attendais pas du tout à ce niveau d’effusion de haine, de propos absolument horribles contre (lui), contre (son) caractère, contre les luttes qu'(il) peut incarner contre l’extrême droite. » « Tout le monde sait ce que je fais, connaît mes positions, mes discours, mes actions. « C’est quelque chose que tu ne peux pas me reprocher. » a-t-il indiqué.
« Les dérives de l’Etat »
Selon le militant, il est accusé de «de manière ultraviolente » avoir organisé « un village antifasciste » contre « les néo-nazis qui ont défilé à Paris le 9 mai » tandis que sa manifestation, qui a eu lieu « dans la joie et la bonne humeur », visant à ne pas « ne laisse pas un mot, place à l’extrême droite. » Précisant que ces documents de suivi « n’ont aucune valeur juridique », Et «montrer les excès de l’Etat ces dernières années en enregistrant les opposants politiques»il se réserve le droit de porter plainte « systématiquement » contre « les paroles » ce qui pourrait êtrediffamatoire ».