L’avion, qui devait voler d’Agadir (Maroc) à Londres (Grande-Bretagne), a été détourné en raison d’un important combat.
Cette dernière a éclaté suite à une dispute sur la répartition des sièges entre passagers.
Ils ne s’attendaient pas à une telle « fuite vers l’enfer ». Mercredi 3 juillet, une demi-heure seulement après le décollage de cet avion qui reliait Agadir (Maroc) à Londres (Grande-Bretagne), deux familles de passagers se sont violemment disputées après une première altercation au moment de l’embarquement, rapporte Le soleil. Un homme d’une vingtaine d’années aurait demandé à une mère de se déplacer pour pouvoir s’asseoir. Elle a refusé, car elle était assise à côté de sa fille.
Face au refus, la jeune passagère l’a menacée, ce qui a poussé le mari de la mère à intervenir. C’est ainsi qu’une bagarre générale a éclaté. Des coups de poing ont été échangés entre les deux hommes tandis que le personnel de Ryanair tentait d’intervenir, détaille le quotidien britannique. Une passagère qui se trouvait à bord a raconté anonymement dans Le soleil : « Ils essayaient de se frapper. L’une des familles faisait partie d’un groupe plus important, alors d’autres passagers ont commencé à se joindre à eux. »
C’était comme un effet boule de neige
C’était comme un effet boule de neige
Un passager britannique à bord, interviewé par The Sun
Parallèlement à ce combat incontrôlable, une femme à bord tombe malade. « Elle a commencé à avoir une crise de panique à cause de tout ce qui se passait. Elle criait et il y avait des enfants qui pleuraient. C’était comme un effet boule de neige », explique le Britannique. « Tout a dégénéré à partir de ce passager qui voulait changer de siège. »
Après plusieurs tentatives pour calmer les passagers, l’affrontement a continué, obligeant l’avion à atterrir en urgence à Marrakech. La police marocaine a alors expulsé les neuf personnes impliquées dans la bagarre. Mais le voyage était loin d’être terminé pour les près de 200 passagers à bord de l’avion. L’équipage avait atteint son quota d’heures, il a donc fallu tous les débarquer… ce qui a pris plus de deux heures au total. Il a finalement fallu attendre le lendemain matin pour embarquer dans un nouvel avion, moins mouvementé, à destination de Londres.