"Tout est bon pour dénaturer les propos" d'Emmanuel Macron, dénonce Thomas Cazenave
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« Tout est bon pour dénaturer les propos » d’Emmanuel Macron, dénonce Thomas Cazenave

Le ministre des Comptes publics et candidat en Gironde à ces élections législatives, a fustigé ce mercredi « la manière dont » ont été « interprétés » les propos d’Emmanuel Macron, qui a déclaré que le Nouveau Front populaire voulait permettre le changement de sexe à la mairie.

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Thomas Cazenave, ministre des Comptes publics, sur franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Après les propos d’Emmanuel Macron soulignant « des choses complètement ridicules » au programme du Nouveau Front Populaire « comme aller changer de sexe à la mairie »le ministre délégué aux Comptes publics et candidat aux élections législatives dans la première circonscription de Gironde, Thomas Cazenave, invité de franceinfo mercredi 19 juin, estime que lors de cette campagne législative « tout est bon d’une certaine manière pour déformer les mots ».

La veille, mardi 18 juin, en marge d’un déplacement sur l’île de Sein dans le Finistère, le président s’est expliqué sur le programme de la coalition de gauche : « Il y a des choses complètement grotesques, comme aller changer de sexe en mairie par exemple ».

« Nous avons toujours mené de grands combats sociétaux, je pense à la PMA, je pense à l’inscription de l’avortement dans la constitution »

Thomas Cazenave

sur franceinfo

Selon Thomas Cazenave, les propos tenus par Emmanuel Macron sont une réaction au programme NFP en matière de changement d’état civil : « Cela signifie, pour tous ceux qui entreprennent d’une certaine manière cette démarche de changement de sexe, (que) cela ne fait pas l’objet de Cerfa (formulaires permettant les démarches auprès de l’administration) à la mairie. »

Sur le plan économique, le ministre des Comptes publics dénonce un « Nouveau Front populaire qui va de François Hollande à Philippe Poutou » Et «représente une menace économique pour nos finances publiques». Le NFP comme le Rassemblement National, explique-t-il, « a participé au concours Lépine pour le plus de dépenses ».

Selon lui, la coalition de gauche envisage « 200 à 300 milliards d’euros de dépenses nouvelles totalement non financées » et le parti d’extrême droite « 100 milliards de nouvelles dépenses ». Pour Thomas Cazenave, « la question des finances publiques est une question sérieuse et j’ai l’impression que, aussi bien à l’extrême droite qu’à l’extrême gauche, nous avons complètement oublié les finances publiques, que nous rasons gratuitement et que nous faisons promesse sur promesse, de manière compétition démagogique de l’information. »

Qu’en est-il de la Commission européenne qui ouvre la voie à des procédures de déficit excessif contre sept pays européens, dont la France ? « C’est une décision attendue en quelque sorte, un peu mécanique, car la Commission européenne remet ces règles en place et nous avons effectivement un déficit public supérieur à 3% comme six autres pays, nous ne l’avons jamais caché »juge Thomas Cazenave, assurant qu’un « procédure de redressement de nos finances publiques » a été engagé.

Lors du premier tour des élections législatives, dans la première circonscription de Gironde, Thomas Cazenave lui fera face Béatrice Pomarel (Alliance centriste/Droite Diverse), Virginie Tournay (Reconquête !), Céline Papin (Les Écologistes/Nouveau Front populaire), Fanny Quandalle (Lutte ouvrière) et Bruno Paluteau (Rassemblement national).

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