« Tout candidat qui formerait une alliance avec le RN sera licencié », confirme Florence Portelli, vice-présidente des Républicains
« J’ai appelé à la démission d’Eric Ciotti », confirme Florence Portelli. En revanche, elle s’indigne des leçons données par le parti socialiste. « On a mis les choses au clair à droite. M. Faure vient de conclure le pacte du diable. »
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« Nous avons été extrêmement clairs : tout candidat qui formerait une alliance avec le RN sera licencié », confirme jeudi 13 juin sur France Inter Florence Portelli, vice-présidente des Républicains, après l’alliance nouée par le patron LR Éric Ciotti avec le Rassemblement national en vue des élections législatives anticipées. « Si les gens sont investis par le RN, c’est parce qu’ils ne sont plus avec nous. Nous ne pouvons pas avoir une double adhésion.
Mercredi, la commission d’investiture du parti a reconduit 59 députés sortants sur 61, à l’exception de son président exclu, Éric Ciotti, et d’une de ses proches, Christelle D’Intorni. Le patron de LR a dénoncé un « putsch » après son exclusion du parti.
« Il est habitué au putsch du pauvre parce que quand on se barricade sur un siège et qu’on ne sait pas que le secrétaire général a le double des clés, c’est assez inquiétant sur sa capacité à gérer les problèmes de sécurité des Français, c’est assez grotesque », a-t-il ajouté. c’est OSS 117″, » se moque Florence Portelli, en référence au personnage deHubert Bonisseur de la Bath, joué par Jean Dujardin dans la saga, un double espion de James Bond alias 007.
Elle décrit Eric Ciotti comme « individualiste et immoral ». « Une telle dérive individuelle, honnêtement, même dans les scénarios les plus fous on ne peut pas l’imaginer, on nous dirait que c’est trop gros », insiste-t-elle, qui présente déjà ses excuses aux électeurs « dégoûté de la politique » pour ainsi offrir un « le vaudeville comme grotesque ».
Dans le même temps, le vice-président des Républicains réclame également la démission d’Olivier Faure : « J’appelle aussi à la démission d’Olivier Faure. On nous donne des leçons mais nous avons clarifié les choses à droite, nous sommes libres et indépendants. M. Faure, après avoir dit que LFI était inaccessible, vient de conclure le pacte du diable avec un parti qui tient parfois des propos antisémites, je n’ai aucune leçon à tirer de ces gens.elle s’attaque. « Ce n’est pas un Front populaire, c’est une indignité. »