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Tous les bénéficiaires du RSA seront inscrits à France Travail à partir de janvier

Avec ce changement, 1,2 million de personnes supplémentaires seront inscrites comme demandeurs d’emploi.

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Une agence France Travail à Paris, le 10 octobre 2024. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

La réforme entrera en vigueur en janvier. Tous les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) seront inscrits à France Travail, contre 40% aujourd’hui. Ils devront signer un « contrat d’engagement » précisant des objectifs d’insertion sociale et professionnelle. Avec ce changement, 1,2 million de personnes supplémentaires seront inscrites comme demandeurs d’emploi, dont 200 000 jeunes en processus d’insertion dans les missions locales des départements.

Ces nouveaux demandeurs d’emploi seront d’abord placés dans un « catégorie en attente » nouvellement créés, nommés G, le temps d’être répartis dans les catégories A à F à l’issue de leur entretien d’orientation. La catégorie F, également nouvelle, sera réservée aux personnes « en route vers l’intégration sociale »selon France Travail et les ministères du Travail et de la Solidarité.

Dans le cadre de leur contrat de travail, les bénéficiaires du RSA peuvent être amenés à bénéficier de 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires, comprenant des entretiens, des formations, des stages ou des immersions en entreprise. Ce contrat sera personnalisé et « ces 15 heures ne constituent pas une condition d’octroi d’une indemnité, elles sont un élément du contrat de travail co-construit entre la personne et l’organisme référent »selon les mêmes sources.

L’« accompagnement rénové » des allocataires a déjà concerné plus de 70 000 personnes dans 49 départements en 2024. Quelque 54 % des allocataires ayant bénéficié d’un accompagnement renforcé cette année ont occupé un emploi à un moment donné, dont la moitié étaient à eux deux un emploi durable. Un rapport d’évaluation de l’expérimentation constate néanmoins que l’objectif de 15 à 20 heures d’activité « stimule les réflexions et les débats entre professionnels et bénéficiaires ». Point positif, « le renforcement de la confiance en soi et de la capacité d’agir sont très souvent observés » parmi les bénéficiaires, précise ce rapport publié par le ministère du Travail.

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