Tournoi des 6 Nations : « On a emprunté un truc aux Français ! » Comment les Italiens progressent à pas de géant
Les joueurs de la Nazionale, emmenés notamment par le Toulousain Ange Caupozzo, défient les Bleus dimanche 5 février à Rome, en lever de rideau de la compétition. Ces derniers temps, l’équipe a développé un jeu offensif de qualité qui lui a notamment permis de venir à bout de l’Australie en novembre. Méfiance, donc, pour les Français…
« Avant, nous n’étions qu’une équipe rude, agressive et principalement tournée vers l’avant. Aujourd’hui, l’équipe italienne produit un jeu complet, dynamique et possède des facteurs X importants, à commencer par Ange Capuozzo. »
Le message de Sergio Parisse, dans les colonnes de Midi Olympique ce vendredi 3 février est à prendre comme un avertissement : la Nazionale peut aujourd’hui saper n’importe quelle défense dans le monde.
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En novembre, opposée aux Samoa (49-17), à l’Australie (28-27) et à l’Afrique du Sud (21-63), elle avait inscrit près de quatre essais et 33 points par match.
Les Italiens ne peuvent plus être réduits à leur paquet d’attaquants et à leur vaine bravoure : On se sent très bien, confiait ce mercredi Tommaso Allan, numéro 10 transalpin pour l’ouverture du Tournoi, en l’absence de Paolo Garbisi. Il y a de l’excitation et aussi de la confiance dans notre camp. L’équipe sort d’une bonne année avec des résultats qui prouvent sa progression. On est plus sûr de nous, de notre état d’esprit, de notre défense et de notre jeu offensif, notamment. Dans le jeu, on a montré de jolies choses. Nous savons que nous pouvons battre toutes les équipes maintenant. Nous devons le montrer dimanche maintenant. »
Dix ans après le dernier succès italien face à la France… « J’espère que l’attente s’arrêtera là », souffle l’actuel ouvreur des Harlequins.
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« Nous gardons notre identité de jeu »
Dans leur antre du stadio olimpico, le futur Perpignanais et les siens chercheront à déployer toutes leurs armes offensives pour surprendre la bande à Dupont. Ironie du sort, leur plan de match prend en partie sa source de ce côté-ci des Alpes : « Oh, je ne suis pas au courant du fait que nous nous soyons inspirés de la France », sourit Tommaso Allan.
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Kieran Crowley, son entraîneur, le reconnaît : « L’important, c’est de trouver le moyen de faire jouer au mieux son équipe, selon ses qualités et ses points forts. On a emprunté une ou deux choses aux Français, peut-être, mais on garder notre identité de jeu et nous espérons toujours la développer. »
Auteur de lancements soignés et efficaces en novembre, son collectif peut s’appuyer sur des individus capables de gagner des duels : Ange Capuozzo, bien sûr, mais aussi l’ailier Pierre Bruno ou le dynamique demi de mêlée Stephen Varney seront à surveiller de près. Le XV de France est prévenu.
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