Tournoi des 6 Nations : manque de rythme, chaos à la FFR… Les Bleus sont-ils prêts à défier l’Italie en ce début de compétition ?
Si une éventuelle difformité physique de certains cadres dirigeants et les affaires qui secouent actuellement la Fédération peuvent inconsciemment perturber le démarrage du XV de France, celui-ci semble bien sûr de ses forces pour dominer l’Italie, ce dimanche 5 février (16 heures) et prolonger sa série de victoires en Irlande la semaine prochaine.
La série record de 13 victoires consécutives pour le XV de France peut-elle vraiment s’arrêter dès l’ouverture du Tournoi en Italie ?
A l’écoute des oiseaux de mauvais augure, certains signaux sont évidemment négatifs. On pense d’abord à ce grand chaos à la tête de la FFR qui ne pouvait évidemment pas atteindre inconsciemment les Bleus, d’autant que Fabien Galthié et Raphaël Ibanez ont pris l’initiative d’inviter jeudi à Capbreton le président démissionnaire Bernard Laporte.
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A la blessure de Gabin Villière, donc, suffisamment prévisible pour qu’on blâme le retour précoce des Toulonnais dans le staff. Ce dernier ayant accumulé suffisamment de crédit et de bonnes décisions depuis trois ans pour qu’on puisse se taper un peu des doigts de temps en temps…
Cela d’autant plus que dans son parti pris « d’expérience commune », Fabien Galthié n’a pas hésité à titulariser des cadres comme Atonio, Penaud ou Ramos quand ils n’engrangeaient pas beaucoup de temps de jeu. club ces deux derniers mois. De quoi légitimement craindre un manque de rythme, qui plus est en cas de rencontre endiablée…
Galthié : « Le chemin n’est pas fini »
Et encore? Le fait est qu’on n’imagine pas une seconde ces Bleus chuter en Italie face à une équipe qui a certes battu des Wallabies remaniés en novembre (28-27), mais surtout concédé 60 points dans la foulée face à des Springboks pourtant croqués par le boucher marseillais…
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Car le XV de France présente plus de talent, plus de confiance, et surtout plus de puissance dans toutes ses lignes, jusqu’au bout du banc… « Notre équipe est encore en dessous de l’âge de la maturité, pareil pour les sélections et l’expérience internationale. , tempère Fabien Galthié en référence aux 26 ans et 29 sélections de moyenne affichés par les Bleus, où seul le Lyonnais Ethan Dumortier honorera sa première sélection.Mais nous voulons continuer à être meilleurs tout en respectant nos adversaires.
Une première étape, pour le dire autrement, avant le gros test attendu en Irlande face aux numéros un mondiaux. « Nous avons pris le temps de nous aligner sur nos dirigeants quant au sens que nous voulons donner à notre compétition, a assumé le sélectionneur. La voix de l’équipe est unanime : il faut continuer. n’est pas fini. »
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Aux Bleus, donc, de ne pas se perdre le dimanche au détour d’une de ces impasses dont regorge la cité antique…
