Toulouse : un exercice incendié sur le chantier du métro, les « antifas » revendiquent la destruction
Une foreuse a été détruite par un incendie samedi sur le chantier de la future station de métro Sept Deniers à Toulouse. Une action revendiquée sur un site d’extrême gauche.
« Nous avons incendié (sic) une foreuse appartenant à NGE, travaillant sur le nouveau métro de Toulouse. » En quelques mots, la destruction d’un engin de chantier par incendie dans la nuit de vendredi à samedi, à Toulouse, sur le chantier de la future gare Sept Deniers-Stade Toulousain de la ligne C, à Toulouse, a été revendiquée par les « anti «-autoritaire» sur son site IAATA.
Cet engin de chantier a été détruit par un incendie qui s’est déclaré en pleine nuit samedi, vers 3 heures du matin. L’intervention des pompiers, si elle a stoppé rapidement la progression des flammes, n’a pas permis de protéger cet engin de chantier.
La police a fait ses constatations samedi après-midi. Ils semblaient orienter les investigations vers un acte criminel même s’il fallait rapidement faire de nouvelles constatations pour confirmer ces premiers prélèvements.
Dans leur texte de revendication, les auteurs de ces dégradations mettent en avant la lutte contre le capitalisme, le système « d’accumulation ». Ils soulignent également leur volonté « de rendre hommage à l’ouvrier décédé le 4 mars 2024 sur le chantier de cette ligne de métro ». Cet ouvrier a été tué lors de l’effondrement du tablier du pont qui devait permettre à la future ligne de métro d’atteindre la zone commerciale de Labège.
Déjà des sabotages en juin 2023
Une enquête a été ouverte par le parquet et devrait logiquement être confiée à la division criminalité organisée et spécialisée. En effet, ces enquêteurs de l’ancienne police judiciaire avaient déjà été informés en juin 2023 de la destruction d’une grue sur le chantier Raisin, autre future station de la ligne de métro toulousaine actuellement en construction. Il y a presque un an, dans la nuit du 1er au 2 juin, une grue était endommagée par un incendie, une autre était endommagée.
Cet acte avait été revendiqué à l’époque. Des tags signant l’action ont également été retrouvés sur place. Les investigations n’ont pas encore permis d’identifier de suspects dans cette première affaire.