Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Nouvelles sportives

Toulouse. Maxime Médard : « Je découvre qu’il y a plus dans la vie que le rugby »


l’essentiel
Maxime Médard, l’ancien rugbyman du Stade Toulousain et du XV de France, a pris sa retraite sportive il y a 6 mois. Depuis, il est en pleine reconversion professionnelle. Entre sponsoring, investissements et sport, il y a du mouvement…

Il y a 6 mois, vous avez pris votre retraite du sport. Vous êtes maintenant un investisseur. Dans quel type d’entreprises ?

À l’époque, il y avait des investissements en bourse. Aujourd’hui, la tendance est d’investir dans les start-ups et les entreprises. Je choisis ceux qui me parlent, qui me tiennent à cœur et qui partagent les mêmes valeurs que moi telles que le respect, l’engagement, le dépassement de soi, l’humilité et le questionnement.

Il semble que vous cherchiez des locaux, à quoi vont-ils servir ?

Oui. J’ai monté un projet en restant dans la continuité de ce que je faisais et où je le faisais. C’est-à-dire offrir un lieu de vie avec sport, santé, restauration et coworking, un peu imaginé comme un centre d’entraînement pour sportifs de haut niveau, avec tout un aspect innovant.

Y a-t-il des difficultés à se reconvertir après avoir fait toute sa carrière dans le rugby ?

Aujourd’hui, ma première difficulté est d’organiser mon emploi du temps. Au rugby, j’en avais un. Ce n’était pas linéaire, mais chaque semaine était la même. J’étais accompagné. Et maintenant, je n’ai pas un super emploi du temps, mais j’apprends. Peu à peu, je me concentre sur une tâche pendant une heure ou deux. Au début, j’étais un peu confus. Je voulais prendre tout ce qu’il y avait à prendre. J’ai vu que j’étais rapidement dans le rouge. Aujourd’hui, je suis plus dans une phase de tri pour pouvoir être meilleur et plus efficace.

Avez-vous rencontré des problèmes de légitimité ?

Nécessairement. Après, je suis assez transparent. Je suis loin d’être compétent contrairement à certains de mes associés ou partenaires. Je ne dis pas non plus que je n’ai pas le bon mot. En tout cas, le sport m’a permis certaines choses. Cela m’a permis d’observer, de savoir avec qui je voulais travailler et ce que je voulais transmettre. Tellement légitime, je ne sais pas si je le serais un jour. On dit que ça prend 10 ans. Personnellement, tant que j’apprends, ça me va.

Vous avez suivi une formation à Toulouse Business School. Qu’est-ce que ça t’a apporté ?

Cette école m’a permis d’avoir un peu plus confiance en moi et de comprendre les rouages ​​d’une entreprise. A la base j’ai un BEP, un bac d’électrotechnique. J’étais curieux, je voulais faire une formation. Laure Vitou m’a redonné le goût de m’entraîner, de m’intéresser à tout ça et d’augmenter mes compétences. J’ai donc suivi une formation en entreprise tout terrain sur un projet que j’avais avant le Covid-19. Ensuite, j’ai fait du TBS. Encore une fois, c’est encore très académique. Tout ce que j’apprends aujourd’hui, c’est sur le terrain.

Que faites-vous de votre temps libre ?

Je continue à faire du sport car c’est important pour mon bien-être. Je profite de ma famille et on ne va pas dire découvrir la vie car même quand on est un sportif de haut niveau on vit sa vie, c’est super. Mais il y a encore beaucoup de contraintes, même si je ne l’ai pas vu ainsi. Mais maintenant, j’ai des week-ends, il y a des soirées. Vous découvrez qu’il y a plus dans la vie que le rugby. Au début, c’était un peu difficile de s’adapter, mais maintenant je commence à en profiter.

Quel est le prochain sport que vous aimeriez pratiquer ?

Je voudrais faire un Ironman. C’est un peu fou. C’est 3,8 km de natation, 180 km de vélo et un marathon. C’était mon petit défi que je me suis lancé. Je ne me suis pas fixé de limite de temps. Je ne sais pas si je vais le faire cette année ou dans deux ans, mais en tout cas j’y travaille. J’ai quelqu’un avec qui je travaille, qui prépare notamment ma programmation. Je suis assez content de ça. Je ne sais pas encore nager. Pour l’instant, je coule plus que je nage mais en tout cas, c’est sympa ! Je dois toujours vouloir me surpasser.

Plus tard, vous voyez-vous devenir entraîneur ou manager de rugby ?

Honnêtement, je n’ai pas de but dans le rugby aujourd’hui. Ce que je sais, c’est qu’il faut que je reste dans le rugby car c’est dans ce domaine que j’ai mon réseau et que je suis passionné par ce sport. Mais je ne veux pas être entraîneur ou manager. C’est toujours le joueur de niveau supérieur. Tu es toujours au stade, au club, chaque week-end tu n’es pas là. C’est quand même une vie qui doit s’organiser en famille et ce n’est jamais facile.

Le premier mécène de l’Eductive campus de Toulouse

« En tant que marraine, mon objectif est d’accompagner les jeunes. Soyez là quand ils en ont besoin. C’est aussi amener mon réseau sur le campus pour pouvoir faire des sponsorings ou des synergies avec, peut-être, des élus locaux ou des entrepreneurs.
La première fois que je suis venu ici, sur le campus, j’ai parlé avec deux jeunes qui m’ont dit qu’ils avaient de la difficulté, en tout début d’année, à trouver une entreprise pour leur alternance travail-études. J’ai donc pensé qu’il serait bon de trouver des liens avec des entreprises locales. »

Toutes les actualités du site n'expriment pas le point de vue du site, mais nous transmettons cette actualité automatiquement et la traduisons grâce à une technologie programmatique sur le site et non à partir d'un éditeur humain.
Photo de Malagigi Boutot

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page