Un couple a acheté un appartement et l’a rénové en 2016, rue des Pharaons à Toulouse. Mais en 2020, il a été déclaré « en danger » en raison des fondations de l’édifice, qui menacent de ruine. Ils ne peuvent ni l’habiter, ni le louer, et continuent de payer leur crédit et leur taxe foncière.
La situation de ces deux propriétaires toulousains ne s’est pas améliorée depuis mars 2024, lorsque La Dépêche révélait leur incroyable mésaventure. En 2016, ce couple d’une trentaine d’années achète et rénove un appartement 3 pièces de 70 m²2 au 5 rue Pharaon. Un immeuble situé dans le centre historique de Toulouse. L’achat et la rénovation leur ont coûté la somme faramineuse de 300 000 euros.
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En 2020, suite à l’effondrement d’une partie du sous-sol du bâtiment voisin, qui appartient à un commerce, la structure a été endommagée. La sentence tombe, l’immeuble est déclaré en danger, et donc inhabitable, tout comme celui qui lui jouxte, rue des Poutiroux.
Depuis, les copropriétaires de l’immeuble ont tous dû trouver un logement, contracter des emprunts… tout en continuant à payer les charges de copropriété, la taxe foncière, ou encore les ordures ménagères…
«C’est une situation grotesque», affirme aujourd’hui ce propriétaire, qui préfère garder l’anonymat, en raison des poursuites judiciaires lancées contre son syndic. Heureusement, nous restons unis et nous avons lancé une procédure contre notre syndic.
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En effet, en 2018, l’assemblée générale des copropriétaires a voté une évaluation des fondations de l’immeuble. Une expertise qui n’a jamais été réalisée par le syndic. « À partir de ce moment-là, le lien de confiance a été rompu. »
Les résultats de l’expertise juridique ont été livrés il y a quelques semaines, après trois longues années. « Le juriste indique l’état réel de l’immeuble. Maintenant, c’est une bataille d’avocats qui va commencer, entre l’assurance, le syndic et nous. Les responsables devront payer. »
En attendant l’issue d’une procédure qui pourrait durer plusieurs années, les copropriétaires du 5 rue Pharaon doivent continuer à payer leur crédit, et même les frais de sécurisation de l’immeuble : la location des gros étais métalliques qui obstruent la rue des Poutiroux. , reste à la charge de la copropriété pour 25 000 euros par an.
« Nous pourrions peut-être vendre notre immeuble à un promoteur. Mais cela ne compensera jamais la perte de valeur de notre appartement », déplore le propriétaire. Depuis 2020, lui et son épouse payent 30 000 euros par an de crédit, de frais de syndic et autres taxes foncières…
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