Toulouse et Bordeaux-Bègles prêts à offrir « un petit feu d’artifice » en finale du Top 14
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Toulouse et Bordeaux-Bègles prêts à offrir « un petit feu d’artifice » en finale du Top 14

Toulouse et Bordeaux-Bègles prêts à offrir « un petit feu d’artifice » en finale du Top 14
Le talonneur bordelais Maxime Lamothe entre les joueurs toulousains Antoine Dupont et Richard Tamanui Arnold, le 24 mars 2024 au stade Matmut Atlantique de Bordeaux.

Pour la trentième fois de son histoire, le Stade Toulousain sera de la finale du championnat de France de rugby. C’est la touche traditionnelle de l’événement. Car, pour le reste, la grand-messe du Top 14 doit s’intégrer dans un certain embouteillage de l’actualité sportive. Disputée le vendredi 28 juin (21h05) au lieu du samedi pour éviter d’être avalée par l’Euro de football, elle a aussi délaissé son habituel Stade de France – en pleine préparation des Jeux olympiques – au profit du Stade-Vélodrome de Marseille. Autre nouveauté, la finale mettra en scène une équipe peu habituée à être encore en lice à ce stade de la compétition : l’Union Bordeaux-Bègles.

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Née de la fusion entre le club universitaire du Stade Bordelais et le Club athlétique béglais en 2006, l’UBB n’a pas l’armoire débordante de trophées de son adversaire, et dispute sa première finale de Top 14. Néanmoins, Bordeaux et Toulouse partagent plus qu’un bout de Garonne : les deux clubs se ressemblent dans leur envie d’enchaîner les envolées vers l’en-but adverse.

« Ces deux équipes ont fait le meilleur match de la saison, on peut espérer voir un petit feu d’artifice en finale », juge l’ancien demi d’ouverture Lionel Beauxis, qui a joué pour les deux clubs. L’adage « jeu de mains, jeu de Toulouse » a de beaux jours devant lui avec Antoine Dupont, Romain Ntamack et Thomas Ramos, dont le club est en tête du classement test (108) cette saison. Mais les Girondins pourraient se l’approprier, dans le sillage de leur ligne arrière internationale, de Maxime Lucu à Damian Penaud en passant par Louis Bielle-Biarrey ou Matthieu Jalibert (blessé à une cuisse mais finalement titulaire en finale). D’autant que le manager Yannick Bru est un vétéran de la maison rouge et noire, où il a joué et entraîné entre 1996 et 2012. En prenant la direction de l’UBB en début de saison, il a donné à la Ville rose le goût du grand jeu. offensives et jeux risqués.

 » Nous savons que si nous sommes performants devant, nous avons ce dont nous avons besoin derrière pour finir.a expliqué l’ancien talonneur après la victoire de son équipe face au Stade Français (22-20) en demi-finale. « Yannick Bru est arrivé avec une farouche envie de jouernote Félix Le Bourhis, centre de l’UBB de 2011 à 2016. Cette envie était déjà là au club, c’est ce qui a attiré les supporters au stade. Ils veulent vivre des émotions. »

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Face aux Parisiens, les supporters girondins ont connu l’angoisse avant le soulagement, notamment lorsque le buteur adverse Joris Segonds a raté une transformation à la dernière minute qui aurait envoyé tout le monde en prolongation. « La force des Bordelais, c’est le jeu de transition rapide. Ils ont plus de difficulté lorsque le match est un peu plus verrouillé comme ce fut le cas en demi-finale, même s’ils ont fini par s’imposer.estime Le Bourhis.

La force de l’habitude

Confiants dans leur jeu, les Toulousains ne se sont pas démentis lors de leur qualification pour la finale. Face à des Rochelais indisciplinés et réduits à treize par deux cartons rouges, les hommes d’Ugo Mola ont fait jeu égal, malgré quelques fausses notes. « Je suis content d’être en finale. Mais je ne suis pas totalement satisfait du niveau que nous avons montré ce soir. »a confié l’entraîneur toulousain après le match, remporté 39-23 grâce à cinq essais, tous marqués par des latéraux.

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Les Rouge et Noir ont montré leur solidité et leur exigence habituelle en ajoutant déjà une Coupe d’Europe à leur palmarès cette saison. L’UBB, qui avait bien débuté cette Champions Cup, n’a pas réussi à passer les quarts de finale, alors qu’une demi-finale contre… Toulouse les attendait.

Peut-on imaginer l’équipe bordelaise clôturer le match en finale, pour contrer les mouvements de ses adversaires ? « Ce n’est pas une honte de gagner des matchs grâce à la mêlée ou au jeu au pied. Mais j’espère que le match sera un peu plus positif »a répondu Yannick Bru jeudi.

Ce plan ne semble pas être le plus sûr dans tous les cas. « Par rapport à ce qu’on pourrait penser, la force de Toulouse réside aussi dans ses attaquants », estime Félix Le Bourhis. D’autant que, dans la chaleur marseillaise, les Toulousains auront l’avantage de la fraîcheur, eux qui n’ont pas disputé de match de barrage et ont bénéficié, après la demi-finale, d’une journée supplémentaire de récupération.

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