Toulouse. En pleine nuit, un engin brûle sur le chantier du métro : incendie criminel ?
Par
Maréva Laville
Publié le
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L’incendie aurait pu passer inaperçu suite à l’intervention des pompiers. Mais une enquête vient d’être ouverte par le parquet de Toulouse, affirme le parquet de Toulouse.L’actualité toulousaine.
Selon les informations de La Dépêche du MidiqueActualités toulousaines peut le confirmer, une perceuse du chantier du futur Gare de Sept-Deniers de la ligne C du métro de Toulouse, à proximité du stade Ernest-Wallon, a été incendié dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mai 2024.
Un incendie nocturne, criminel ou accidentel ?
L’incendie s’est déclaré vers 3 heures du matin, provoquant l’intervention d’une équipe de pompiers du SDIS de Haute-Garonne.
De retour sur place le lendemain, la police « a remarqué quelque chose de spécial ». En revanche, selon une source policière, et suite à l’intervention des pompiers, le départ de feu pourrait être criminel. Auraient-ils eu l’oeil ?
Ce mouvement anti-autoritaire revendique l’incendie
Même si une enquête est en cours pour déterminer s’il s’agit d’un incendie accidentel ou d’un incendie criminel, et qu’aucune arrestation n’a été effectuée, le mouvement anti-autoritaire a revendiqué la responsabilité de l’action sur son site d’information.
Dans une publication intitulée « La nuit donne des conseils », l’IAATA déclare avoir « brûlé une perceuse appartenant à NGE« Je travaille sur la nouvelle ligne du métro de Toulouse », agacé par ce chantier ainsi que par la LGV et l’autoroute A69.
Un hommage aux morts sur le chantier du métro
Elle ajoute : « par ce geste, nous souhaitons rendre hommage à l’ouvrier décédé le 4 mars 2024 sur le chantier de cette ligne de métro. »
L’homme décédé, un employé de Bouygues, travaillait sur le chantier à proximité du centre commercial de Labège lorsque le viaduc en construction s’est effondré.
«Nous ne reculerons pas», réagit le maire
Sur son compte X, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a blâmé cette action revendiquée. Il commente : « En s’attaquant à la ligne C, ces écologistes radicalisés cherchent à brutaliser et à intimider afin d’imposer leur idéologie par le sabotage. Nous ne reculerons pas. »
Reste à savoir si l’enquête confirmera le caractère criminel de cet acte publiquement revendiqué.
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