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Toulouse en finale, comme une évidence

Toulouse en finale, comme une évidence

Toulouse, leader du championnat quasiment toute la saison, est sorti vainqueur de la bataille des leaders face à La Rochelle (39-23) vendredi, pour poursuivre son inéluctable route vers la finale du Top 14, dans une semaine à Marseille.

Les champions en titre, qui jouaient en supériorité numérique dès la 43e minute, affronteront samedi le vainqueur de l’autre demi-finale, qui oppose Bordeaux-Bègles au Stade français.

Les deux meilleures équipes de la saison se retrouveront ensuite le 28 juin au stade Vélodrome, pour une finale délocalisée en raison de l’indisponibilité du Stade de France réservé aux Jeux Olympiques de Paris, une première depuis l’édition 2016 remportée au Camp Nou de Barcelone. par le Racing 92 devant Toulon (29-21).

Les coéquipiers d’Antoine Dupont tenteront de remporter leur vingt-troisième Bouclier de Brennus, leur deuxième consécutif. Mieux, en cas de victoire à Marseille, l’équipe toulousaine, sacrée en Coupe des Champions il y a moins d’un mois, signerait son troisième doublé Coupe d’Europe-Championnat de France après ceux de 1996 et 2021.

Mais, avant de rejoindre Emile Ntamack, Christian Califano, Maxime Médard ou Jérôme Kaino dans la légende, les hommes d’Ugo Mola ont d’abord su s’échapper du piège rochelais grâce aux tentatives des ailiers Blair Kinghorn (22e), Juan Cruz Mallia (30e, 48e). ) et Matthis Lebel (80e) puis du centre Santiago Chocobares (52e).

Top 14 : Toulouse en finale, comme une évidence

Les Rochelais, qui ont longtemps tenu tête à Toulouse, se sont tiré une balle dans le pied avec deux cartons rouges pour les piliers internationaux Uini Atonio (43e) et Reda Wardi (61e), incapables de garder la tête froide.

Les exclusions temporaires du troisième ligne Jack Willis (31e) puis du talonneur Julien Marchand (61e), côté toulousain, n’ont pas beaucoup changé.

Deux cartons rouges qui changent tout

Symbole d’une saison où ils ont évolué un ton au-dessus de la mêlée, Toulouse n’a jamais vraiment tremblé, même à la traîne après l’essai du talonneur Silatolu Latu (11e) ou du troisième ligne Grégory Alldritt (39e), même dominé sur ballons portés et dans le sol. jouer.

Cette saison, ils terminent à la première place du Top 14 de la saison régulière avec la meilleure attaque tant en termes de points marqués (765) que d’essais marqués (103).

Et, face à La Rochelle, les Haut-Garonnais ont encore une fois fait leur marque, résistant au jeu de destruction méthodique de La Rochelle avant de tuer tout semblant de suspense en seconde période.

Assuré d’accéder directement au final carré depuis la mi-mai, le Stade toulousain a su gérer sa fin de saison en faisant tourner son effectif. Et ce supplément de fraîcheur, tant physique que mentale, a sans doute été décisif vendredi soir face à des Maritimes obligés de lutter jusqu’à la dernière journée, face au Racing 92 (24-19) et de passer par les barrages, à Toulon (34-29). .

Toulouse atteint ainsi sa quatrième finale lors des cinq dernières années écoulées. Les Rouge et Noir en ont remporté trois, en 2019, 2021 et 2023, avec une génération dorée sans doute amenée à rester au sommet du rugby français encore quelques années.

Pour les Rochelais, la douleur est double. Quelques mois après avoir abandonné leur couronne continentale, ils se heurtent à nouveau à leur ennemi juré.

Pour la sixième fois consécutive en phase finale, les Rouge et Noir ont pris le dessus sur les Jaune et Noir : en barrages (2022), en demi-finale (2019) ainsi qu’en finale de Top 14 (2021). , 2023) et de la Champions Cup (2021). Inexorable.

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