Une semaine après avoir arraché une victoire à domicile face à Castres en toute fin de match, le RCT s’impose une deuxième fois et pointe désormais à la 6e place, à égalité de points avec La Rochelle. De quoi envisager avec plus de confiance la réception du promu Vannes lors de la prochaine journée.
Carbonel en échec au pied
Le Stade Français, giflé à Bordeaux (46-26) avant de se faire peur à domicile contre Vannes (victoire 34-31), confirme au contraire son mauvais début de saison, à l’image de sa recrue Louis Carbonel.
Arrivé à Montpellier à l’intersaison, l’ancien Toulonnais, auteur de plusieurs erreurs et de grandes difficultés dans les buts (trois penaltys manqués en première période), a même été sorti à la mi-temps, après avoir été hué pour son dernier raté.
Entre deux équipes peu sûres de leur jeu, et mal aidée par une pluie battante, le match s’est longtemps résumé à un duel de foot.
Un premier acte mouvementé
Plus solide en mêlée et moins fébrile, Toulon a ouvert le score d’une botte de son demi d’ouverture Garbisi (11e) avant de franchir la ligne d’essai d’un ballon porté, aplati par le pilier international Jean-Baptiste Gros (27e).
Dans une première période entrecoupée de maladresses et de fautes, les Parisiens n’ont pas marqué de points, avec trois échecs au pied de Carbonel (3e, 31e, 38e), avant de voir un essai refusé sur un ballon porté juste avant le retour aux vestiaires (40e).
Son remplaçant Zack Henry, entré en jeu à la reprise, a finalement ouvert le score pour les locaux (46e), mais Marius Domon (52e) et Enzo Hervé (57e) ont répondu pour mettre les hommes de Pierre Mignoni à l’abri.
Ce n’est que dans les 20 dernières minutes que les Parisiens parvenaient enfin à enchaîner du temps de jeu, obligeant les Toulonnais à multiplier les fautes. Jusqu’à ce que le troisième ligne Yoan Tanga, en force après un jeu bas, redonne espoir à son équipe (62e). Une réaction trop tardive pour obtenir mieux qu’un bonus défensif.
hd1
