Arthur Delaborde/Crédits photos : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Alors que l’Elysée promet d' »aller vite » pour choisir enfin un Premier ministre après 45 jours de crise politique, Emmanuel Macron continue de mener des consultations et entretient le flou autour de sa décision.
Contraint de chercher un Premier ministre en dehors de son camp, conséquence de la dissolution, Emmanuel Macron fait aussi face à une situation délicate avec ses propres partisans, entre les aspirations indépendantistes grandissantes d’Horizons et un Gabriel Attal en pleine émancipation. Alors qu’une fenêtre d’opportunité pour la nomination d’un Premier ministre semblait se dessiner, il faudra certainement patienter encore un peu.
« C’est pire qu’un secret d’État », confie un ministre de premier plan en totale confusion sur le calendrier et le nom du futur occupant de Matignon. Emmanuel Macron tâtonne. Retiré ce week-end à la résidence présidentielle de La Lanterne, il continue de plancher sur les différents scénarios.
Et alors que certains de ses proches l’appelaient à faire connaître sa décision à son entourage dès dimanche, on explique désormais que l’identité du prochain Premier ministre ne devrait pas être dévoilée avant lundi soir ou mardi. Il ne faut pas perturber la rentrée scolaire, explique un stratège de la Macronie.
Hypothèses classées à gauche
L’hypothèse Bernard Cazeneuve reste la plus fréquemment évoquée, mais rien n’est tranché. D’autres noms de personnalités, plutôt classées à gauche, circulent, comme ceux du maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane, du patron de la Caisse des dépôts, Eric Lombard, ou du président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Didier Migaud. Reste à savoir si l’appel de Nicolas Sarkozy à la nomination d’un Premier ministre de droite sera finalement entendu.
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