Le champion en titre de Roland-Garros a battu l’Argentin, Francisco Cerundolo, lundi, au terme d’un match qui semblait lui échapper, avant de s’imposer en plus de quatre heures de jeu (6-1, 5-7, 3-6 , 7-5, 6-3).
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Cette fois encore, le numéro 1 s’est relevé. Déjà proche de l’élimination au tour précédent, Novak Djokovic a renversé Francisco Cerundolo (tête de série n°23) en huitièmes de finale de Roland-Garros, lundi 3 juin, sur le court Philippe-Chatrier (6-1, 5-7, 3 -6, 7-5, 6-3). Sorti vainqueur d’un match marathon face à Lorenzo Musetti à trois heures du matin dans la nuit de samedi à dimanche, le Serbe est apparu loin de son meilleur niveau et affecté physiquement, mais a trouvé les ressources pour accéder aux quarts de finale.
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Novak Djokovic, vainqueur de 24 Grands Chelems et tenant du titre à Roland-Garros à 37 ans, ressent enfin le poids des années, mais n’est pas prêt de céder sa place. Pas au mieux physiquement dès le deuxième tour, le numéro un mondial a encore une fois semblé dépassé, avant de dominer un Francisco Cerundolo inconsistant qui n’a pas su prendre l’avantage.
Novak Djokovic est allé en démonstration sur le court Philippe-Chatrier, face à un adversaire qui ne vivait que son deuxième match à ce niveau d’un tournoi du Grand Chelem, après un premier huitième de finale porte d’Auteuil en 2023. Le Serbe a dominé le premier set avant de s’effondrer dans les deux suivants, en difficulté physiquement et ignorant parfois certaines courses défensives, tête baissée (huit tirs gagnants pour Francisco Cerundolo au premier set, 19 au deuxième).
Après deux jeux dans le deuxième set, et 52 minutes de jeu, le numéro 1 mondial a fait appel au kiné pour une gêne au genou et à la cuisse droite. Manipulé par l’entraîneur à deux reprises, il est alors apparu boitant, agacé lui aussi par son niveau inégal. Francisco Cerundolo a raté plusieurs occasions dans le deuxième acte, Novak Djokovic retardant l’échéance sur huit balles de break, avant de craquer sur la première balle de set de l’Argentin sur sa mise en jeu.
Le « Djoker », même bousculé par le public, a longtemps semblé dépassé par les événements, avec sa gueule de mauvais jour. Breaké dès l’entame du troisième set, il n’a jamais inquiété son adversaire sur son jeu, ne remportant que neuf points sur le service de l’Argentin dans le troisième set, concédé sans combat.
Aux prises avec les courses latérales et les changements de direction, « Nole » a raccourci les échanges pour rester en vie dans ce match. Souvent en sursis, parfois sauvé par de grossières erreurs en retour de son adversaire, le numéro 1 mondial est resté dans le match grâce à un service efficace et de bons premiers coups de raquette.
Breaké au quatrième set et sans munitions de service (44% de premiers services dans le quatrième set), Novak Djokovic semblait définitivement battu. Mais, paralysé par le défi, Francisco Cerundolo l’a laissé revenir en concédant le break, et le numéro 1 mondial a peu à peu retrouvé ses jambes, dans un scénario identique à celui de son match contre Lorenzo Musetti au tour précédent. Sur sa quatrième balle de set sur le service adverse, le Serbe a retrouvé une belle mobilité et même le sourire, après une volée partagée.
Et au tour final, l’issue semblait inévitable : Novak Djokovic s’imposait, au terme de son plus long match à Roland-Garros (4h39). Il surpasse par la même occasion le record de victoires en Grand Chelem de Roger Federer, désormais établi à 370. Le Serbe affrontera Taylor Fritz (tête de série n°12) ou Casper Ruud (n°7) en quarts de finale mercredi.