Tornades, orages, grêle… Une météo apocalyptique menace l’Allemagne et le Danemark ce samedi

Plusieurs médias allemands, citant des météorologues, s’inquiètent des prévisions météorologiques pour le huitième de finale entre l’Allemagne et le Danemark, samedi à Dortmund. De violents orages, tornades et grêle sont attendus.

Alerte à Dortmund ! Alors que l’Allemagne et le Danemark doivent s’affronter ce samedi à 21 heures en huitièmes de finale de l’Euro 2024, la presse allemande se fait l’écho de prévisions météo apocalyptiques pour la cité de la Ruhr ce jour-là, allant d’orages violents à de potentielles tornades. De quoi reporter le match ?

Si jusqu’à présent l’Allemagne tremblait en raison de la blessure d’Antonio Rüdiger, qui sera finalement apte pour les huitièmes de finale, c’est finalement le mauvais temps qui pourrait jouer un tour à la Mannschaft. « De samedi soir à dimanche soir, il y a un risque d’orages violents du sud-ouest et de l’ouest jusqu’au centre de l’Allemagne », explique le météorologue Dominik Jung dans le journal Image.

De fortes pluies avant la Turquie et la Géorgie

« Cela pourrait s’accompagner de précipitations extrêmement fortes, avec des quantités comprises entre 40 et 80 litres par mètre carré en quelques heures. Des grêlons d’un diamètre d’environ trois centimètres sont également attendus, ainsi que de puissantes rafales de vent d’une vitesse comprise entre 100 et 140 km/h. Des tornades ne sont pas non plus exclues. »

Le climatologue Karsten Brandt de Donnerwetter.de ajoute : « Il y a un risque de fortes pluies avec 50 à 80 l/m². Le match de samedi soir pourrait être assez orageux. Espérons qu’il n’y aura pas de prolongation, car plus tard dans la soirée, le risque de fortes pluies augmente. »

Le service météo allemand s’attend à de violents orages ce samedi soir et dimanche soir, qui atteindront le sud-ouest et l’ouest du centre de l’Allemagne depuis la France. Ce n’est pas la première fois que Dortmund fait la une des journaux pour sa météo, puisque les Bleus y avaient connu un pic de chaleur contre la Pologne, alors que le toit du Signal Iduna Park avait déjà subi des fuites après d’intenses averses lors de Turquie-Géorgie.