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TOP14. Un accident de jeu sanguinolent et des points : le colosse Joël Merkler bien amoché face à Toulon
Samedi soir dernier, dans un Vélodrome quasiment bondé, le Stade Toulousain s’est incliné d’un petit point face au RCT (20 à 19). Une rencontre que les Stadistes auraient pu remporter sans les bourdes au pied de Thomas Ramos, une fois n’est pas coutume.
Au-delà, il n’y a pas vraiment eu de perte en vies humaines pour les Toulousains, encore en pleine qualification directe en mi-temps avant de recevoir le Racing et venus dans la cité phocéenne sans une bonne dizaine de cadres (Dupont, Ntamack, Lebel, Ahki, Cros, Mauvaka, Baille…).
L’occasion pour les jeunes de se montrer une nouvelle fois, à l’image des performances éblouissantes de Mathis Castro-Ferreira ou des débuts professionnels du pilier Benjamin Bertrand. Mais s’il y en a un qui se souviendra de ce match, c’est probablement Joël Merkler. Le gros nounours espagnol, l’une des grandes révélations stades de la saison, était remplaçant pour ce match à Marseille.
Et ? Né en Catalogne, dans l’un des berceaux du football européen, celui qui a aussi testé « le ballon » (comme on dit à Marseille) dans ses jeunes années a dû apprécier cette venue dans l’antre de l’OM.
D’autant que cette soirée n’a été mémorable qu’à ce moment-là : quelques minutes seulement après son entrée, alors qu’il était au sol, le colosse (1m94 pour 135kg) avait le front fendu en deux par un coup de crampons. involontaire par Baptiste Serin.
Au sortir d’une mêlée, le demi de mêlée toulonnais a en effet été bousculé par son homologue Paul Graou, et a mis le pied là où il pouvait. Désolé devant un Merkler ensanglanté, on lit sur ses lèvres « Je ne l’ai pas fait exprès. »
Heureusement, celui sur lequel le staff des Bleus avait en ligne de mire il n’y a pas si longtemps est solide et tenace. Le front recouvert d’un épais bandage, il est revenu au combat durant les 20 dernières minutes. Et cela a payé, puisque le Catalan a fini par inscrire, en force, le dernier essai toulousain. Et surtout le premier de sa carrière professionnelle…
De quoi exploser de joie au moment d’aplatir. Avant d’aller se faire recoudre au coup de sifflet final. Évaluation? 16 points de suture et un Joël Merkler forcément ménagé en ce début de semaine. Un match qu’il n’oubliera pas de sitôt, oh ça non…