Les Palois se sont imposés face au Stade Français samedi soir (30-16), après un revirement complet. La talonneuse béarnaise nous explique la mécanique.
Quels sont vos premiers sentiments après ce retour victorieux ?
Nous avons mal commencé le match, mais nous savions de quoi nous étions capables. Nous sommes fiers de ce que nous avons produit au final, tout en restant conscients de cette première mi-temps qui nous a vu passer à côté. Mais je rappelle que nous avons rendu notre public fier, et que pour le groupe, cette réussite, fruit d’un retournement de situation, sera importante.
A la pause, vous étiez mené 13 à 3. Quel était le message ?
On a parlé de tous les ballons qu’on avait perdus au contact mais aussi de ces zones de ruck où on était chahuté. Il fallait régler tout cela.
Vous êtes-vous énervé entre les fronts à la pause en vous disant que ça ne pouvait pas continuer ainsi ?
Comprendre, je ne sais pas. Mais nous étions quand même contrariés. On avait perdu tous les abordages, on n’avançait pas sur les mauls. Mais je le répète, nous avons beaucoup insisté sur la question des largages de ballons. Il peut y en avoir deux ou trois, mais on s’est dit qu’on les avait accumulés. Il fallait absolument remédier à cela et cela a fonctionné.
Comment expliquer ces quatre essais en 25 minutes qui vous offrent un bonus inattendu ?
C’est un tout. Mais dès la première mi-temps, on sentait que ce public était derrière nous et attendait juste que nous marquions enfin un essai. Il nous a aidé à atteindre ce succès.
Selon vous, quel a été le moment clé du match ?
Je pense à ce ballon que Léo Barré a reçu et que Beka Gorgadze l’a plaqué. Geste décisif. Nous étions chez eux, nous étions en pleine confrontation et nous sentions alors que nous pouvions gagner.
Beka Gorgadze, votre capitaine, a-t-il pris la parole à la pause ?
jeil n’a pas besoinrcimenter beaucoup de discussions. Il ne parle pas beaucoup en généralmais nous le savons sur le tErrain, on peut compter sur lui, c’est un exemple. C’est un leader et dans chaque collision, nous savons qu’il nous aidera. Aujourd’hui, il a commencé à avancer, c’est incontestable.
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Avez-vous chassé des doutes ?
Non, on sait qu’on a encore des problèmes à l’extérieur et on sait qu’il faut aller à Perpignan le lendemain. C’est à nous de renverser la situation.
On a beaucoup parlé de votre défense fragile lors des trois premières journées. Ce soir, vous n’avez concédé qu’un seul essai. Etes-vous rassuré ?
Non, car dans une compétition comme le Top 14, il faut continuer. Quand on jouera deux ou trois matchs comme ça, on pourra dire qu’on est satisfait de notre défense, pas avant.