Ce samedi soir au Hameau, le demi de mêlée de la Section Paloise Dan Robson croisera la route d’Antoine Dupont. Pour l’Anglais, arrivé à Pau en 2023, c’est une opportunité de rêve.
Et il le dit lui-même : « je l’attends avec impatience« . Le demi de mêlée palois n’a pas hésité une seconde à exprimer son envie de mesurez-vous par rapport à la référence mondiale dans votre position.
Robson place Dupont en tête
« Je suis venu en France pour jouer contre les meilleurs, et les meilleurs, en l’occurrence »confie Robson via Sud Ouest. Pas question pour lui de souhaiter une absence à la star toulousaine. « Espérer qu’il prolonge ses vacances en Amérique en dirait long sur votre personnalité« , poursuit-il. Un discours qui reflète l’ambition et l’état d’esprit combatif du joueur anglais.
Le respect qu’il a pour Dupont est immense. « Il est incroyable à regarder, et c’est assez fou d’apprendre à nouveau autant d’un autre n°9. » Mais face à un tel phénomène, la stratégie ne consiste pas à tenter l’impossible. « La seule chose que nous pouvons faire est de la freiner, de minimiser son influence.analyse Robson. Personne ne peut faire du Dupont, il faut s’en inspirer. »
RUGBY. « C’est comme si vous aviez un ‘code de triche' », un Bordelais admiratif d’Antoine DupontEn effet, Dupont est unique, tant par ses qualités physiques que par son intelligence de jeu. Et malgré la menace qu’il représente, le collectif prime. Pau devra faire preuve d’une attention constante pour limiter son impact.
Robson sait que l’éveil mental sera essentiel : « Vous devrez probablement être plus vigilant que d’habitude. Nous savons tous qu’il est capable de tout à partir de rien. »
S’inspirer sans s’effacer, rester vigilant tout en imposant son jeu, voilà comment Dan Robson aborde ce duel. L’Anglais compte profiter de cette confrontation pour progresser, face à un joueur qu’il classe parmi les légendes du poste : « Il est à la hauteur de Smith, mais aussi de Gareth Edwards. » Ce samedi, le Stade Toulousain cherchera à briser sa série de défaites au Hameau, mais Pau n’a pas dit son dernier mot.