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Top 14 – Toulouse surclasse le Stade français et prend la place de leader

Le Stade toulousain a littéralement surclassé (49-18) un Stade français complètement débordé… Au terme de ce choc sur le terrain d’Ernest-Wallon, les hommes d’Ugo Mola prenaient la tête pour la première fois de la saison !

Dans son antre d’Ernest-Wallon, une nouvelle fois à guichets fermés, le Stade Toulouse affrontait le Stade Français en conclusion de la 23e journée de Top 14 et volait ainsi la chaise du leader à son adversaire du soir (49-18).

A deux semaines de la finale de la Coupe des Champions face à sa bête noire Leinster, le Stade toulousain a déjà mis fin à une première série négative : cela faisait trois ans que les Stadistes n’avaient pas battu les soldats roses pour la dernière fois (depuis janvier 2021, soit 5 matches). C’est chose faite avec cette très large victoire, bonus offensif en plus (six essais marqués).

Graou – Mallia : une charnière qui a fière allure !

Paul Graou et Juan Cruz Mallia ne seront pas titulaires toulousains en finale de la Champions Cup dans deux semaines. Ils ne seront pas non plus alignés ensemble sauf blessures lors des phases finales du Top 14. C’est qu’à Toulouse, un très bon joueur peut cacher autre chose et la concurrence est rude… Pourtant, avec Antoine Dupont sur le banc et Romain Ntamack ménagés, ce sont eux qui ont été responsables du jeu du stade dans ce choc contre le leader du championnat, et force est de constater qu’ils ont fait honneur aux prestigieux absents de la soirée.

Les deux compères ont parfaitement tenu le match toulousain avec un jeu de jambes précis, une bonne alternance et des actions décisives. Une passe du pied parfaite pour l’ouvreur argentin sur le premier essai de la soirée inscrit par l’inévitable Matthis Lebel ; une course d’appui en salle « à la Dupont » pour Graou après le bon travail de Capuozzo, pour une double performance globale de très belle qualité, symbole de la maîtrise toulousaine de la soirée.

Face à une équipe du Stade Français réputée pour sa défense et sa fiabilité à l’extérieur, Toulouse a été prévenu et a mis beaucoup de rythme en début de match. Un break rapide (10-0), avant de baisser la garde et de se laisser surprendre par le travail de sape efficace des attaquants et talonneurs parisiens Peyresblanques.

Paris impuissant

Revenus à égalité en milieu de première période, les hommes de Karim Ghezal n’ont pas réussi à maintenir le niveau d’engagement suffisant pour rivaliser avec cette équipe toulousaine. Surtout, leur jeu offensif a été trop lisible pour que la défense rouge et noire soit à leur avantage, une semaine après avoir encaissé 26 points en demi-finale de Coupe des Champions face aux Harlequins. Les coéquipiers de Paul Graou ont parfaitement exploité l’indiscipline parisienne et les ballons de récupération pour faire la différence et prendre l’avantage à la pause (20-13).

S’il y a eu match jusqu’aux citrons, ce n’était pas le cas dans le deuxième acte. Sans doute vexée d’avoir perdu le contrôle du match une semaine plus tôt face aux Anglais Quins, l’équipe toulousaine n’a pas commis la même erreur et ressort très forte dès le coup d’envoi. Le toujours très bon Pita Ahki a profité d’un bon décalage de Thomas Ramos pour aplatir en bout de ligne (43e), et l’international français a amélioré un modèle de turnover pour récompenser son bon jeu (56e).

Etien a su réduire l’écart sur une des rares erreurs défensives du Stade (58e), le match est resté sous pavillon toulousain et avec un banc quatre étoiles (Cros, Mauvaka, Meafou, Dupont qui n’est pas entré en jeu.. .) , la mission s’est avérée trop difficile pour ce Stade Français. Aux alentours de l’heure de jeu, Ugo Mola a peut-être regretté le manque de rythme, mais ses hommes ont néanmoins réussi à mettre à mal à six reprises l’une des meilleures défenses de notre championnat. Emmanuel Meafou avec son doublé puissant dans les cinq dernières minutes peut se contenter d’avoir réussi à faire exploser à lui seul la défense parisienne.

Au terme de cette 23ème journée, alors que rien n’est joué derrière pour le top 6, le champion de France en titre se dévoile et le constat est implacable : il y a Toulouse et les autres. « C’est mérité, ils ont été trop forts ce soir », a facilement reconnu le Parisien Joris Segonds au micro de Canal+. Désormais sept points devant l’UBB, troisième, les Haut-Garonnais pourront gérer sereinement leur effectif en vue de la finale de la Coupe des Champions la semaine prochaine sur la pelouse de Montpellier. Paris devra en revanche batailler et s’imposer face à Bordeaux pour valider sa place en demi-finale. Si la vérité du mois de mai n’est pas celle du mois de juin, il est néanmoins difficile d’imaginer, actuellement, qui pourrait empêcher ce Stade toulousain de conserver le Bouclier de Brennus.

Cammile Bussière

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