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Top 14 : Toulouse – La Rochelle, déjà un « classique »

Top 14 : Toulouse – La Rochelle, déjà un « classique »

Exacerbés ces dernières années par leur « mano à mano » En Coupe des Champions, la rivalité en Top 14 entre La Rochelle, toujours en quête de son premier Bouclier de Brennus, et Toulouse, qui compte 22 titres de champion, a transformé la rencontre entre ces deux clubs en « classique ».

Pour le troisième ligne international du Stade toulousain François Cros, c’est en tout cas « un duel récurrent en phase finale depuis plusieurs saisons ».

«On commence à bien se connaître»estime-t-il dans un entretien à l’AFP. « Il faut pousser à chaque fois les curseurs d’intensité et de stratégie pour pouvoir manœuvrer cette équipe. »

Depuis le retour de La Rochelle en Top 14 à l’issue de la saison 2013-14, le club présidé par Vincent Merling a disputé 24 matches de championnat face au Stade toulousain, son adversaire en demi-finale vendredi (20h15). à Bordeaux, pour quinze victoires des Rouge et Noir, huit pour les Maritimes et un nul (31-31) lors de leur dernière confrontation le 2 juin.

Top 14 : Toulouse – La Rochelle, déjà un

Ce match au Stadium, sous forme de crossover, résumait bien la rivalité entre ces deux clubs ces dernières saisons.

Alors, s’ils se sont récemment partagé les trophées en Champions Cup (2021 et 2024 pour Toulouse, 2022 et 2023 pour La Rochelle), en championnat, ce sont toujours les Toulousains qui finissent par gagner. Jusqu’à présent en tout cas.

Bête Noire ?

Depuis 2019, face au club de la ville rose, les hommes de Ronan O’Gara ont perdu deux fois en finale du Top 14 (18-8 en 2021 et 29-26 en 2023), et deux autres fois en finale. finale (20-6 en demi-finale en 2019, 33-28 en barrage en 2022).

Alors, bête noire ou pas ?

Une question balayée comme à son habitude avec provocation par le manager irlandais des Maritimes qui, à l’issue du match contre Toulon en barrages (34-29), a rappelé à la presse : « J’ai beaucoup de respect pour le Stade toulousain mais, la saison dernière, nous avons été meilleurs qu’eux en finale pendant 78 minutes… »

Pas faux.

Car jusqu’à la fantastique chevauchée de 65 mètres de Romain Ntamack, suivie d’un plaquage cassé, quelques « fumée » en règle et avec un plongeon dans le but, les Rochelais tenaient fermement leur match et se voyaient déjà brandir leur premier Bouclier.

Méfiance donc pour les coéquipiers d’Antoine Dupont car le Stade Rochelais, enhardi ces dernières années par son doublé en Coupe d’Europe, a considérablement progressé dans son « culture de la victoire » si spécifique à Toulouse.

Des progrès particulièrement visibles au stade Mayol où les coéquipiers d’Antoine Hastoy, plus pragmatiques que leurs adversaires toulonnais, ont su surmonter une éventuelle fébrilité due à l’enjeu pour remporter leur deuxième victoire de la saison uniquement à l’extérieur, dans une ambiance pourtant hostile.

Alors pourquoi pas un troisième vendredi à Bordeaux ? C’est ce qu’espère en tout cas le capitaine du club de la Caravelle, Grégory Alldritt, qui a confié que l’objectif de ses coéquipiers et de lui était de « se présenter avec nos armes, notre stratégie et se donner à 100% pour tenter de faire émerger le match parfait ».

Avant d’ajouter, évoquant le semestre 2019 qui a vu Toulouse s’imposer 20 à 6 : « Peut-être que ce sera une chance pour nous d’affronter Toulouse en demi-finale cette fois-ci ? »

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