Top 14 : toujours mis en examen pour « viol aggravé en réunion », Hugo Auradou pourrait faire sa rentrée face à l’USAP à Aimé-Giral ce samedi

Hugo Auradou, toujours mis en examen pour « viol aggravé en réunion » le 7 juillet en Argentine, devrait retrouver la compétition ce samedi 5 octobre (16h30) avec la Section Paloise. Et ce sera sur la pelouse de… Perpignan.

L’information a été révélée par L’Équipe jeudi soir, et elle devrait être confirmée lors de l’annonce de la composition du club palois ce vendredi à 18 heures.

A lire aussi :
Affaire Jégou-Auradou : Hugo Auradou s’entraîne à Pau, cinq jours après son retour d’Argentine

L’affaire est toujours en cours

Un choix qui surprend car, même si juridiquement rien n’empêche le joueur de 21 ans de jouer avec son club, il est toujours mis en examen dans cette histoire de viol aggravé du côté argentin. La demande de non-lieu n’a pas encore été prononcée par la justice argentine, alors que les deux parties défendent toujours leurs intérêts.

En attendant, Hugo Auradou, qui n’a pas joué depuis la veille de l’incident – ​​avec le XV de France contre l’Argentine le 6 juillet –, retrouvera les terrains. Dans quel état de forme physique et mentale ? Antoine Nicoud, l’entraîneur de la défense, s’expliquait il y a quelques jours « qu’il s’est réinscrit dans le moule très naturellement, très à l’aise dans le rugby. Pour le moment, retours appréciés et positifs de Hugo”.

A lire aussi :
Affaire Jegou-Auradou : portrait d’une « victime de violences sexuelles », un nouveau rapport juge les récits de la plaignante « crédibles »

Mais retrouver de la concurrence dans un endroit comme Aimé-Giral n’est pas un cadeau pour le joueur. On va maintenant voir quel accueil il recevra, car les avis divergent encore concernant cette affaire qui a bouleversé le rugby français cet été.

Pour rappel, Hugo Auradou, ainsi que son ami rochelais Oscar Jégou, ont été mis en examen pour viol collectif aggravé. Les faits se seraient produits dans la nuit du 6 au 7 juillet, dans la chambre d’un hôtel de Mendoza. Si les deux rugbymen évoquaient des relations sexuelles consensuelles, la plaignante prétendait le contraire et disait avoir subi « des violences terribles ». L’instruction est toujours en cours, mais les joueurs ont pu rentrer en France le 3 septembre sous conditions.

A lire aussi :
Affaire Jegou-Auradou : « Incohérente et peu fiable », les experts remettent en question la version de la victime présumée qui ne souffre d’aucun « syndrome de stress post-traumatique »

Et voilà, un peu plus d’un mois après le retour des deux joueurs sur le sol français, la Section Paloise a décidé de relancer, face à l’USAP, son deuxième ligne en 20 matches la saison dernière. Encore un tournant dans cette affaire… Et c’est à Perpignan que cela va se passer !