Top 14 – Stade français – Bordeaux-Bègles : critiqué, l’arbitre Pierre Rousset explique ses décisions importantes
Cible des critiques de Laurent Labit en fin de match, l’arbitre de la demi-finale entre l’UBB et Paris, M. Pierre Brousset, donne ici les justifications.
Test de Bochaton : une passe suspecte de Penaud
Au 55e À la minute de cette deuxième demi-finale, le troisième ligne Pierre Bochaton a aplati l’essai avec un break qui s’avérera définitif (22-10), après un gros travail de Damian Penaud éliminant deux défenseurs sur les appuis. Mais la passe déséquilibrée de Penaud vers Bochaton était-elle légale ou en avant ? L’arbitre Pierre Brousset a immédiatement accordé l’essai et sur les images, on voit que son assistant sur le banc de touche l’a validé sans attendre la passe, sans même attendre que Bochaton plonge dans le but.
L’action ne sera plus jamais revue en vidéo. « Avec mon arbitre assistant, nous sommes tous tous deux alignés au niveau des joueurs. Sur cette action, pour nous, le ballon n’avance pas et l’arbitre vidéo n’a aucun élément, aucune image pour affirmer le contraire. justifie l’arbitre du match, Pierre Brousset. « Personne n’a de doute, ni sur le terrain ni en vidéo. Les mains de Penaud remontent loin. Il n’y a donc aucune raison de ne pas accorder le procès. »
Plus tard dans le match, une photo « vue de dessus » de Canal + montrera une passe à la limite, malgré les mains de Penaud qui semblent bien aller vers l’arrière. Dans l’action, son assistant est effectivement placé, juste sur la ligne de passe. Et donc le mieux placé pour juger de sa validité.
Kockott : une exagération coupable ?
Dès le début de l’action qui a donné lieu à l’essai de Bochaton (54 minutes et 20 secondes), Rory Kockott récupérait un dégagement catastrophe de Maxime Lucu en fond de terrain. A la reprise, il percute la défense bordelaise mais se retrouve rattrapé par deux joueurs, Maxime Lucu en bas et Cyril Cazeaux en haut. Trop haut, avec suspicion de contact avec la tête ? L’action ne sera plus jamais revue. « En direct, je vois un joueur attrapé et ceinturé, retenu. Mon juge de touche a la même vision. Et je vois aussi le joueur parisien qui rejette la tête en arrière, dans une forme d’exagération. Je ne vois pas de tacle à la tête, juste un attaquant bloqué en haut, sur le ballon. Sans doute pour moi, sur le terrain, et aucune image, aucun angle dont dispose l’arbitre vidéo ne contredit cette décision’ qu’on a vu.
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Sur cette action, Kockott restera aux soins pendant de nombreuses secondes avant de reprendre la partie. Le capitaine Paul Gabrillagues ira demander l’arbitre M. Brousset, qui lui expliquera en direct les raisons de sa décision. « J’ai revu cette action et ces images lors de mon débriefing de dimanche matin et je pense toujours qu’il est impossible de dire qu’il y a eu un plaquage haut. Je tiens également à souligner que cette situation s’était déjà produite dès le début du match, vers le 40e deuxième de jeu, avec un défenseur parisien et un attaquant bordelais. Même style de tacle, même processus d’arbitrage de mon côté et même conséquence avec la suite du match.
Dans les images diffusées par Canal+, si l’exagération de Rory Kockott est évidente, le point exact de l’impact semble difficile à affirmer mais semble bel et bien au-dessus du ballon. En cas de sanction, cela aurait valu une triple pénalité pour l’UBB : l’annulation de l’essai de Bochaton, un carton pour Cyril Cazeaux et éventuellement trois points à suivre pour le Stade français, en position (très) favorable à la tentative. la penalité.
Fin de match : un essai de penalty qui ne viendra pas
Dans une fin de match étouffante, le Stade Français a assiégé pendant de nombreuses minutes le but bordelais. Une situation au cours de laquelle il a écopé de plusieurs pénalités, dont l’une a valu à Cyril Cazeaux un carton jaune pour une faute cynique dans la zone de but (le deuxième ligne de l’UBB a effondré le groupe de pénétration des Parisiens). Sans essai de pénalité ? Pierre Brousset justifie : « Les deux ne sont pas forcément liés. Sur cette action, je ne vois pas la nécessité d’accorder un essai de pénalité. La règle dit qu’une telle sanction doit être appliquée si la faute empêche qui aurait probablement été marqué. Dans le cas où cela intéresse nous, le maul des Parisiens connaît une première légère avance, puis un stationnement à la ligne des 5 mètres C’est alors que survient l’effondrement et c’est lui qui initie la deuxième avance dynamique, nous sommes encore trop loin de la ligne, aux alentours. quatre mètres, et il n’est pas assez dynamique quand il s’effondre pour assurer qu’il y aurait eu un essai. Si la même situation s’était jouée sur la ligne, la décision aurait sûrement été différente. Là, pour moi, la proximité. et le dynamisme ne suffisent pas pour que nous puissions prendre une telle décision. »