Top 14 – Romain Briatte après la victoire contre Montpellier : « Le Stade français n’est pas à sa place »
Toujours présent dans la bagarre et l’état d’esprit, le troisième ligne Romain Briatte s’est dit soulagé par la victoire de son équipe malgré un contexte lourd et une prestation, notamment en première période, qui n’a pas été très aboutie. Tout comme il a réaffirmé les ambitions du club de la capitale de revenir en tête du classement.
Etes-vous soulagé d’avoir réagi en seconde période pour décrocher cette victoire ?
Oui, nous sommes extrêmement soulagés. A la mi-temps, nous étions en retard au tableau d’affichage mais il n’y avait pas de panique dans le vestiaire. Nous avons peut-être eu trop d’envie et de détermination. Résultat : nous avons commis des erreurs. Moi d’abord. C’est moi qui fais la première erreur dans une montée défensive. Nous n’avions pas de pression en première mi-temps. Surtout, nous avons su réagir. C’est sympa par rapport à la situation dans laquelle nous étions. Ce n’est pas fini. Nous sommes toujours dans la deuxième partie du classement.
N’êtes-vous pas inquiet de vos difficultés récurrentes, notamment en termes d’animation offensive et de jeu au pied ?
Ce sont des secteurs sur lesquels nous travaillons beaucoup. Il faut faire vite, c’est déjà le cinquième jour. Aujourd’hui, il y avait un peu de pression. C’est peut-être pour cela que nous avons eu du mal à mettre en place notre jeu. Mais au niveau des intentions, de l’envie de bien faire, je sentais que mes partenaires avaient beaucoup de détermination. C’est ce que nous devions resserrer. Après, évidemment, il y a des approximations dans les passes ou les coups de pied, mais on s’est quand même retrouvé, même si rien n’est sûr. Il faut maintenant chercher des points à l’extérieur.
La pression dont vous parlez est-elle liée au contexte de la semaine ?
Pas nécessairement. C’est avant tout le contexte de notre classement. Au risque de me répéter : treizième du Top, ce n’est pas la place du Stade français. Ce n’est pas le début de saison que nous souhaitions. Aujourd’hui, nous devons avancer, quoi qu’il arrive. C’est la vie en club, la loi du sport. C’est triste mais nous avons dû faire des choix. Je ne veux pas entrer dans les détails de cette histoire. Le plus important, c’est l’équipe et la réaction que nous avons eue aujourd’hui.
Comment voyez-vous les deux prochains déplacements à Lyon et Castres ?
On aura une longue semaine pour bien récupérer avant notre match à Lyon dimanche prochain. Nous aurons deux matches contre des équipes qui n’étaient pas en phase finale l’année dernière et qui auront à coeur d’y être cette saison. Nous connaissons leurs ambitions, nous connaissons les nôtres. Nous avons des points à rattraper, des sacrifices à faire pour revenir en tête du classement. Le Stade Français n’est pas à sa place aujourd’hui. Nous voulons voir plus loin, plus haut.