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TOP 14. Pas de place pour les ‘mercenaires’ : Michalak bouscule le Racing 92

Le Racing 92 n’a visiblement pas montré son meilleur côté samedi à Bayonne. Une nette défaite (32-15), et surtout, une performance qui a laissé un goût amer à Frédéric Michalak. L’entraîneur de l’attaque francilienne, visiblement déçu par ses joueurs, n’a pas mâché ses mots après la rencontre.

Devant les caméras de Canal+, Michalak a livré une analyse froide et directe : « Ce n’est pas respecter ce qu’on fait pendant la semaine, ce n’est pas respecter le maillot, l’héritage d’un club. » Autrement dit, les joueurs du Racing n’ont pas été à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux. Et là, pour l’ancien demi d’ouverture, ce n’est pas qu’une question de mauvais match, mais d’état d’esprit.

L’absence de grinta, le vrai problème

Ce qui a vraiment énervé Michalak, c’est ce manque de grinta, cette incapacité à se rebeller quand ça va mal. Au lieu de se battre, ses joueurs semblaient souffrir sans réagir. Un constat qui, à cette période de la saison, devient inquiétant : le Racing 92 n’est pas en mesure de viser le haut du classement, et s’il ne se réveille pas vite, il risque même de se retrouver entraîné dans la lutte pour le maintien.

Michalak ne se cache pas : « Nous sommes encore une petite équipe et nous devons nous remettre en question. » Pour lui, il ne s’agit pas de jouer contre les grandes équipes si on n’est pas capable de répondre présent lors de matchs difficiles à l’extérieur.

Le Racing 92 doit réagir vite

La situation est loin d’être dramatique, mais elle est suffisamment alarmante pour que Michalak envoie ce message. Après sept journées, le Racing n’est qu’à la dixième place du classement, loin de ses ambitions.

Et le calendrier à venir ne les aidera pas à souffler : dès samedi, les Ciel et Blanc accueillent l’USAP à l’Arena pour un match très houleux entre deux équipes qui comptent le même nombre de points. Ensuite, ils effectueront deux déplacements qui pourraient en dire long sur l’état d’esprit de l’équipe, d’abord à Pau puis au Stade Français.

Si on ne veut pas passer pour des mercenaires, il faut réagir, surtout lors de ces matches à l’extérieur, où c’est difficile. Les grandes équipes vivent ça. Alors voilà, nous sommes encore une petite équipe et nous devons nous remettre en question. »

Frédéric Michalak attend une prise de conscience rapide de la part de ses joueurs. Car si la réaction ne vient pas, la suite de la saison pourrait être bien plus compliquée que prévu.

Jeoffro René

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