Clermont reçoit le Stade français (samedi, 21h05) dans un contexte tendu après sa déroute à Bordeaux-Bègles. Pour Marcos Kremer, l’accueil des Parisiens est plus que jamais vital tandis que Christophe Urios estime que la rencontre sera « un moment de vérité » pour son groupe.
Quelle ASM verra-t-on ce samedi, face au Stade français ? L’équipe conquérante, assoiffée d’épreuves et de charges dévastatrices, vu face à l’Ulsterou un groupe sans vitalité et amorphe, en témoigne sa dernière sortie à Bordeaux-Bègles. Il semblerait que les Auvergnats n’aient pas vraiment le choix de retrousser leurs manches quelques heures avant de recevoir le leader parisien. De retour sur le terrain Michelin pour la première fois depuis deux mois (réception toulousaine), Marcos Kremer avançait avec calme et motivation pour préparer le duel face à ses anciens coéquipiers. « Nous allons jouer contre la meilleure équipe du Top 14, mais nous avons très bien préparé cette rencontre. Nous devons nous réunir en équipe et en amis. Mais on peut être tranquille, le Stade Français est premier, c’est sûr. Par contre, tout est possible dans ce championnat. Nous sommes conscients de notre classement et si nous perdons, nous serons dans une situation un peu catastrophique. analyse le puissant troisième ligne.
Remplaçant en Gironde, le Puma débutera bien face à son ancien club. Exemplaire dans le combat depuis son arrivée en Auvergne, Marcos Kremer devrait une nouvelle fois redresser la barre face aux Soldats Roses. « Jouer au Stade Français, c’est spécial pour moi ! C’est le club qui m’a permis d’arriver en Europe, je ne suis pas surpris par leur saison, je suis content pour eux, mais j’avais hâte de jouer avec Clermont contre eux ce samedi ! »
Il y a une sorte d’odeur de sang qui entoure ce match, mais quand on aime la compétition, c’est génial !
Kremer et ses coéquipiers seraient également bien inspirés pour retrouver les vertus du match aller, où ils étaient à deux minutes d’obtenir un succès de prestige face à Jean-Bouin (tirage au sort 14-14). Une rencontre qui intervenait justement après un revers frustrant… face à Bordeaux-Bègles. « Nous étions dans une dimension où nous ne voulions rien lâcher, et nous aurions dû gagner le match à Paris. Mais à cause d’un moment de confusion, nous avons fait match nul, donc nous serons prêts demain, je suis confiant » motive Christophe Urios. Mais depuis sa position d’entraîneur, le patron clermontois préfère tempérer les propos de l’Argentin tout en soulageant cette pression inconfortable liée au classement des Jaunards avant la 22e journée, qui pointent à la onzième place, à quatre points de Montpellier. « Je ne ment ni à moi ni à personne sur le classement. Nous ne sommes pas très bien en bas, ni en haut, nous sommes un peu au milieu, mais ce qui est important pour moi c’est de préparer au mieux l’équipe. possible C’est ce qui m’excite, nous sommes dans un moment de vérité ! sourit Urios.
« Je sens le groupe mobilisé, il y a une sorte d’odeur de sang qui entoure ce match, mais quand on aime la compétition, c’est génial ! Ce n’est pas une question de vie ou de mort, c’est un moment de vérité. Quand j’ai lu ça Clermont est un empire en danger, il n’y a pas de dirigeants etc. C’est un match idéal pour montrer qui nous sommes ! Ils nous crachent dessus, ils ne nous respectent pas, nous ne nous faisons pas peur, alors il faudra montrer ce que nous pouvons faire demain… ». Le rendez-vous est pris à 21h07, précisément.