Le directeur général de la Section de Pau Pierre Lahore a réagi pour Rugbyrama à l’annonce du contrôle positif de Reece Hewat à une substance interdite. Cette dernière a été suspendue par mesure de précaution.
La troisième ligne australien de Pau, Reece Hewat, était testé positif à une substance interdite (benzoylecgonine, principal métabolisme de la cocaïne). C’est le joueur lui-même qui a informé la direction du club, d’où le communiqué de la Section paloise publié ce mercredi en fin de journée. Nous avons contacté Pierre Lahore, directeur général qui nous a fait part de ses sentiments. Reece Hewat a été contrôlé fin novembre. Il évolue à Pau depuis 2021. Victime d’une entorse du ligament latéral interne d’un genou début septembre, Hewat a repris la compétition le 23 novembre à Montpellier.
Quelle est votre première réaction après l’annonce de ce cas positif dans votre effectif ?
Nous avons exprimé ma réaction dans un communiqué. C’est une très grosse déception. Une déception humaine pour l’individu, pour ses coéquipiers, pour ceux qui vivent avec lui au quotidien. Même si nous sommes très lucides sur certains paramètres, notamment sur l’évolution de la société dans laquelle nous vivons, nous considérons que malgré toutes les difficultés et fragilités individuelles, il faut éviter ce type de situation.
Vous avez annoncé que vous alliez le licencier…
Oui, aujourd’hui, nous n’irons pas au-delà. Car vous comprendrez facilement qu’il faut aussi respecter la procédure de l’autorité responsable qui est l’AFLD. Cette dernière exercera son droit de sanction. En tant qu’employeur, nous avons mis en place une procédure disciplinaire qui est la « licenciement préventif ». Il est suspendu de ses activités professionnelles au sein du club. Une fois que l’AFLD aura rendu son verdict, le club affinera son système de sanctions.
Sanction pouvant aller jusqu’au licenciement ?
Aujourd’hui, il existe une clause disciplinaire qui peut être exercée. Mais on laisse la procédure AFLD se terminer avant de régler les choses.
Est-ce le joueur qui vous a prévenu lui-même ?
Oui.
C’est pour ça qu’il n’était pas à Newport, on suppose…
Évidemment…
On comprend que ce n’est pas dans le cadre des activités du club que le joueur a consommé cette substance…
Oui, il l’a fait dans sa sphère privée.
Est-ce la première fois que vous êtes impliqué dans une affaire comme celle-ci ?
Oui. Ce n’est pas une situation anodine, qui n’est pas du tout prise à la légère, car c’est encore l’un d’entre nous qui se retrouve du mauvais côté de la barrière. Alors évidemment, cette situation concerne tout le monde. Il n’était pas question de faire l’autruche. C’est pourquoi nous avons accepté cette situation. Et nous en tenons compte, je pense, très fermement. Et nous laisserons l’AFLD travailler sereinement. Et le joueur s’est également engagé dans un processus desoutien pour gérer cette fragilité. Et lorsque l’AFLD aura rendu son verdict, le cadre réglementaire RH s’appliquera.
As-tu déjà parlé a titre préventif aux joueurs de ce problème ?
Comme vous le savez, la prévention est déjà obligatoire. Cela existe également au niveau de Provale, le syndicat des joueurs. Chaque club a ses initiatives. Ils touchent toutes les formes d’addiction. Il y a aussi tout ce qui touche à la question de la santé mentale des joueurs. Parce qu’ils ne sont pas des super-héros, ce sont quand même des hommes. Et aujourd’hui, il existe tout un cadre de prévention qui concerne les faiblesses qui peuvent survenir pour éviter de sombrer dans les excès. Parce qu’il y a des gens dans les clubs, dans les structures syndicales qui doivent pouvoir être là pour accompagner ces faiblesses.
Savez-vous si le staff en a parlé au personnel en général ?
Le sujet a été abordé collectivement…
Et le joueur n’a-t-il pas trouvé d’excuses ? A-t-il tout reconnu ?
Le joueur nous a raconté l’histoire avec une grande transparence. Nous l’avons enregistré. Nous avons exercé notre responsabilité en tant qu’employeur. Maintenant, on laisse l’AFLD faire son travail et le club va réexercer sa responsabilité.
Personnellement, on imagine que c’est quelque chose de dur… Ça ne peut pas être facile à gérer.
Les émotions n’ont pas beaucoup d’importance dans des moments comme celui-ci.
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