Malgré une victoire bonifiée (38-20, 6 essais à 3) devant la Section paloise, la joie lyonnaise est restée mesurée samedi soir. Car les Rhodaniens étaient avant tout satisfaits d’avoir su réagir après la désillusion vécue à Perpignan la semaine précédente. Comme l’a confié le 3e ligne de Lou, Mickaël Guillard, après ce succès.
Comment expliquer votre changement de visage après celui affiché la semaine dernière à Perpignan ?
C’est compliqué à expliquer. Il y a le fait que lorsque vous recevez une fessée, vous voulez réagir le plus rapidement possible. Nous avons eu la chance de rejouer la semaine suivante. Nous voulions tous nous racheter. Parce que quand tu vis un match comme ça, quand tu as ciblé et que tu prends 50 points… Tu te dis : « Bon, on était absent. Il reste maintenant cinq matchs et il faut tout envoyer. Et ça passait par Pau, directement.
Collectivement, vous avez baissé la tête la semaine dernière…
Nous avions lâché prise. Là, on s’est dit qu’on pouvait réagir, qu’on l’avait déjà fait par le passé. Et que contre Pau, qu’il y ait des erreurs, des en-avants ou des tentatives encaissées, on s’est dit : « On ne lâchera rien avant 80 minutes ». Et c’est ce qui s’est produit. Nous sommes donc très heureux de gagner avec 5 points. Les résultats des autres équipes sont en notre faveur donc c’est bon pour la tête avant une semaine sans match.
Quand vous enchaînez deux essais coup sur coup en fin de match et que cela vous enlève votre bonus offensif, que vous dites-vous ?
Que tu dois aller chercher le bonus. Ce n’est pas grave, on a eu notre trou d’air comme on en a eu un à chaque match depuis le début de l’année. Il reste dix minutes et nous devons essayer de gagner avec cinq points.
Qu’est-ce qui vous rend plus à l’aise à la maison ? Votre synthétique ?
Ce n’est pas le domaine je pense. C’est l’ambiance : on joue à la maison, devant nos supporters, nos familles… Mais il faut pouvoir faire quelque chose à l’extérieur et montrer un autre visage à l’extérieur.
Qu’est-ce qui vous a rendu fort aujourd’hui ?
Aujourd’hui, tout le monde avait la rédemption en tête. Car tout le monde avait commis des erreurs et n’avait pas respecté le maillot la semaine dernière. On avait tous à cœur de se racheter, de montrer qu’on respecte le maillot et l’institution.
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Défensivement, vous avez réussi à gêner Pau avec une défense haute face à l’adversaire. Est-ce quelque chose auquel vous avez prêté une attention particulière cette semaine ?
Oui, avec Coenie (Basson, ndlr), il a insisté sur les plaquages à deux. Parce qu’on avait vu lors des matchs précédents que c’est une équipe qui développe beaucoup de jeu. S’ils parviennent à faire beaucoup de déchargements, ils joueront vite avec les qualités qu’ils ont derrière eux. Si nous voulions avoir l’opportunité de rester solides en défense, nous devions les bloquer et ralentir au maximum les rucks.