Top 14 – Madosh Tambwe : « J’aime le recrutement de Montpellier » : son nouveau challenge, son expérience à l’UBB…
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Top 14 – Madosh Tambwe : « J’aime le recrutement de Montpellier » : son nouveau challenge, son expérience à l’UBB…

Top 14 – Madosh Tambwe : « J’aime le recrutement de Montpellier » : son nouveau challenge, son expérience à l’UBB…

Fraîchement arrivé à Montpellier, Madosh Tambwe fixe ses ambitions pour la saison à venir. L’ancien joueur de l’UBB revient également sur les dernières phases finales de Top 14 qui ont été très frustrantes pour lui.

Comment se passent vos premiers pas à Montpellier ?

J’étais en vacances pendant quatre semaines après la finale du Top 14. J’ai repris le 1er août. J’ai été bien accueilli, ça se passe bien. J’ai l’impression que les gars prennent vraiment du plaisir à s’entraîner et vont faire de bonnes choses.

Beaucoup de grands noms sont arrivés cette année comme Stuart Hogg ou Billy Vunipola. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

C’est bien qu’un club fasse un recrutement comme celui de Montpellier. Avoir des internationaux dans l’effectif, c’est bien car ils apportent de l’expérience. Cela va aider tout le monde et je suis sûr qu’ils apporteront une contribution positive durant la saison.

Le vestiaire prend un accent anglais ?

Il y a des gars comme moi, Paul Willemse, Nico Janse van Rensburg ou Tyler Duguid qui parlent les deux langues et traduisent des phrases pour ceux qui ne comprennent pas toujours.

Pensez-vous que Montpellier peut se battre pour le titre cette saison malgré les difficultés de l’année dernière ?

Oui. L’objectif de chacun est de vivre une saison différente de la précédente. L’année dernière, Le MHR a perdu de nombreux matchs par un seul point… On ne sait jamais, mais cette année, nous voulons être bien préparés pour le Top 14.

Comment avez-vous vécu le barrage de Montpellier contre Grenoble l’an dernier, alors que vous aviez déjà signé au club ?

Je n’étais pas du tout stressé car je jouais contre le Racing 92 avec l’UBB en phase finale ! Du coup, j’ai gardé ma concentration pour mon match. C’est après que j’ai vu que Montpellier avait gagné. Ça m’a fait plaisir. On avait battu le Racing 92 et le MHR avait battu Grenoble : c’était un week-end particulier !

Il y a eu beaucoup de rumeurs au cours de l’année dernière concernant votre future destination. Quelle est la vérité ?

Un article est sorti qui disait que l’UBB ne me garderait pas. La semaine contre Toulon, j’en ai parlé au président. Il m’a dit : « En effet, nous avons décidé de ne pas vous garder. » J’ai accepté et négocié avec d’autres clubs. Montpellier m’a fait une offre en premier et même si d’autres clubs ont essayé par la suite, j’avais déjà donné mon accord.

J’ai fait de bons matchs et je n’étais même pas dans le 23

Ces rumeurs sont d’autant plus fortes que les joueurs sont connus. Pour vous, le fait que l’on parle autant de vous est-il le signe que vous avez réussi à vous faire un nom en France ?

C’est toujours difficile la première année, car c’est une année d’adaptation. Mais mes dix premiers matchs m’ont vraiment permis de prendre le rythme. Les gens s’attendaient ensuite à ce que je centre à chaque match. J’avais donc aussi un peu de pression par rapport à ça, mais lors de ma deuxième année, je pense que j’ai totalement réussi à m’adapter.

Votre style de jeu plutôt « flashy » vous aide-t-il à avoir une certaine notoriété auprès des supporters ?

Pour moi, le rugby sera toujours ça : courir vite et avoir du soutien. Pour un ailier, c’est quelque chose d’important. Savoir faire ça pour un ailier, c’est comme savoir gagner des mêlées en tant que pilier ou savoir lancer en touche en tant que talonneur.

Avec l’UBB, vous avez parfois fait de grands matchs. Quel restera votre meilleur souvenir ?

Mon premier match avec l’UBB, à Bordeaux contre Toulouse. C’était mon premier match dans ce stade et j’ai marqué deux essais ! Mon deuxième souvenir est notre victoire à Toulon. Être la première génération à gagner à Mayol était vraiment quelque chose de spécial, qui restera gravé dans mon cœur.

Malgré vos performances et un essai en barrage face au Racing 92, vous n’avez pas été retenu dans le groupe pour participer à la demi-finale et à la finale du Top 14. Est-ce que cela a été dur à accepter ?

Oui, j’ai eu du mal à l’accepter. Toute la saison, on disait que quand un joueur joue bien, il reste dans le groupe. Mais j’ai bien joué et je n’étais même pas dans les 23. J’étais un peu en colère à ce sujet. C’est du passé maintenant…

Vous sentirez-vous impuissant, surtout en finale ?

Oui, il y a un peu de ça. Mais je ne suis pas sûr que si j’avais été là, ça aurait été différent. On ne joue pas au rugby avec un seul gars. C’était frustrant parce que j’avais en tête que j’allais jouer mes deux derniers matchs avec l’UBB et je ne l’ai pas fait… C’était le choix du coach et je ne vais pas changer ça. Il m’a donné son raisonnement, je n’étais pas d’accord mais c’est comme ça.

Tu es né au Congo mais tu as grandi en Afrique du Sud. Même si cela te semble compliqué, est-ce que tu veux quand même être un Springbok ?

Pour l’instant, je ne suis pas dans une situation où je peux y penser. J’étais en Afrique du Sud, j’ai fait des matchs mais je n’ai pas été sélectionné. J’ai fait de bons matchs en France mais je n’ai pas été sélectionné non plus. Je dois accepter que s’il n’y a pas de place pour moi, je dois penser à autre chose. Il n’y a pas que le rugby dans la vie.

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