Jacobus Van Tonder a été l’un des acteurs majeurs de la victoire de l’Usap. Troublés par une blessure en début de saison, les deuxième et troisième lignes se sont très bien intégrés dans l’effectif catalan.
La deuxième ligne sud-africaine a reçu une standing ovation d’Aimé-Giral, comme d’autres coéquipiers, alors qu’il quittait l’aire de jeu après le devoir accompli qu’il venait d’accomplir. Issue d’un public de connaisseurs, la référence est marquante pour ceux qui reprennent leur poste de formation.
Après un début de saison tronqué par une vilaine blessure aux pectoraux, le natif de Bloemfontein a symbolisé contre Castres, cette capacité à s’adapter au moindre turnover. Avec un profil lui conférant une équipe hybride, l’ancien Clermontois s’est souvent illustré dans le registre défensif, mais aussi dans l’apport offensif lorsque le rythme imposait aux avants de s’incorporer dans la ligne d’attaque. Il sait être le point de jonction pertinent entre un lancement placé, mais aussi dans une phase de contre, où l’instinct prime sur la stratégie. On l’a vu également concentré sur son jeu, alors qu’on lui a parfois demandé des chamailleries auxquelles il n’a finalement jamais répondu.
Cette sérénité générale est une parfaite démonstration du collectif catalan qui s’adapte à toutes les aventures. Auteur de son cinquième essai de la saison sur ballon porté, Van Tonder se révèle décisif dans plusieurs registres qu’il doit aborder, et son évolution imite celle de son club. Soit une marge de progression incroyable, dans un contexte visiblement épanouissant, pour permettre à l’Usap de se distinguer continuellement ces dernières semaines.
:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/WZD5MKB6UVEE3MWJRDTPAEBCCE.jpg?w=390&resize=390,220&ssl=1 "Les footballeurs français tiennent leur finale olympique – Libération")
