Alors que de nombreux toulous ont souligné, comme Naoto Saito, Paul Graou ou Anthony Jelonch lors de la démonstration au stade Vélodrome contre Toulon (50-16), Baptiste Serin était en faute en étant exclue à la fin de la première période.
Tops
Ce n’est pas la moitié de la mêlée dont nous parlons le plus souvent au stade Toulouse, mais, ces dernières semaines, les Japonais ont clairement pris de l’ampleur. Au stade Vélodrome, il a rendu un service remarquable. Toujours dans ses choix, il alterne parfaitement, choisissant de dynamiser quand il a eu l’occasion, de retarder si nécessaire ou d’occuper efficacement. Récompensé par un test personnel en seconde période, il était l’un des grands hommes de ce match.
Certes, il a parfois connu un peu de déchets. Mais quelle activité d’Anthony Jelonch! À Marseille, Gersois était partout, à la fois en attaque et en défense. Et, alors qu’il touchait un nombre incalculable de ballons, son pouvoir a fait des ravages pour ses adversaires car il a constamment avancé en contact. Ugo Mola l’avait nommé capitaine pour cette réunion, six jours après l’élimination en Coupe des champions, et la troisième ligne a montré le chemin de ses partenaires.
Il y a beaucoup de tours pour mériter d’apparaître dans cette section mais, ne serait-ce que pour le symbole, il est largement justifié de placer Paul Graou. Quand il est entré en jeu à la 19e minute, il devait prendre le relais de Romain Ntamack au poste d’ouverture très inhabituel. En charge de l’animation du jeu Toulouse, la fête intéressée est parfaitement sortie. Parfait dans ses choix et dans son exécution, il était également responsable du jeu au pied. Et, malgré quelques échecs en tir, il a fini par convertir plusieurs tentatives. Il a même marqué le dernier test de sa famille. Chapeau.
Flops
Baptiste Serin: 3/10
Un peu moins à Verve ces dernières semaines, le capitaine de Toulon, en raison des absences de Charles Ollivon (ligament croisé) et David Ribbans (veau), est tombé amoureux de ce choc. En l’espace de 40 minutes, l’international français a reçu deux avertissements pour les défauts anti-jeu dans la zone de la marque. Comme dans les deux délocalisations précédentes avec les expulsions de Sergio Parisse (2023) et de Brian Alainu’uese (2024), les Varois ont été forcés de jouer une période entière en infériorité numérique. Contrairement aux dernières années, le groupe Mignoni n’a pas été en mesure de remporter l’épreuve de force. Pire, c’était humilié en grandes largeurs.
Garbisi Paolo: 3/10
Nous aurions pu mettre de nombreux autres toulonnais dans cette catégorie, y compris des attaquants qui étaient en difficulté, mais l’ouvreur italien a été libéré à la mi-temps par Pierre Mignoni. Un signe fort. Dan Biggar n’a pas fait mieux que son partenaire, preuve s’il était nécessaire que le poste de l’ouverture devienne très problématique du côté de l’ECR. Au-delà de l’individualité, les gens de la VAR devront trouver des dirigeants pour passer cette mauvaise passe.
Les notes de Toulouse
- 15. Matias Stir: Non noté (remplacé à la 12e minute par Pierre-Louis Barassi: 7/10)
- 14. Angel Capuozzo: 6.5 / 10
- 13. Paul Costes: 5,5 / 10
- 12. Santiago Chocobares: 7/10
- 11. Matthis Lebel: 6.5 / 10
- 10. Romain Ntamack: Non noté (remplacé à la 19e minute par Paul Graou: 8/10)
- 9. Naoto Saito: 8,5 / 10
- 8. Anthony Jelonch: 8/10
- 7. Mathis Castro-Ferreira: 7,5 / 10
- 6. François Cros: 6/10
- 5. Flément de Thibaud: 6/10
- 4. Joshua Brennan: 6/10
- 3. Joel Merkler: 6.5 / 10
- 2. Guillaume Cramont: 7/10
- 1. David Ainu’u: 6/10
Notes de toulon
15. Marius Domon: 5/10
14. Gaël Dréan: 3,5/10
13. Leicester Fainga’anuku: 5,5 / 10
12. JÉRÉMY SINZELLE: 5/10
11. Gabin Villière: 4/10
10. Paolo Garbisi: 3/10 puis Dan Biggar: 3/10
9. Baptiste Serin: 3/10 puis Jules Danglot: 4/10
8. Facundo Isa: 4,5 / 10
7. Esteban Abadie: 4/10
6. Lewis Ludlam: 4/10
5. Brian Alain’uese: 5/10
4. Matthias Halagahu: 4/10
3. Kyle Sinckler: 4/10
2. Teddy Baubigny: 3,5 / 10
1. Jean-Baptiste Gros: 4/10