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Top 14 – « Le Brennus semble plus lourd et plus imposant que l’an dernier », sourit Alexandre Roumat (Stade de Toulouse)

Visiblement au septième ciel après le nouveau sacre du Stade toulousain, Alexandre Roumat a répondu aux questions des journalistes en marge des festivités de la place du Capitole ce samedi soir. Le troisième ligne rouge et noir a notamment donné des nouvelles du bouclier de Brennus, le tout avec une pointe d’ironie et un sourire aux lèvres.

Êtes-vous capable de prendre le pouls après cette nouvelle victoire en championnat et ce doublé Coupe des Champions – Top 14, le troisième de l’histoire du club ?

Je pense que c’est difficile d’assimiler les événements, mais quand on voit tout le public qui est encore une fois venu nous féliciter… C’est exceptionnel. Nous sommes très heureux de présenter ce Brennus à nos supporters.

Comment avez-vous vécu votre arrivée en bus à impériale ?

Petit à petit, on entendait le bruit des supporters à mesure que l’on se rapprochait du Capitole. Dernièrement, nous avons eu la chance de venir souvent sur cette place et c’est toujours quelque chose d’incroyable. Comme je l’ai dit après la victoire en Champions Cup, il ne faut pas banaliser ce genre de moments. Il faut en profiter le plus possible.

C’est difficile de s’habituer à des moments comme celui-ci…

Clairement. Personnellement, je suis à Toulouse depuis deux ans et j’ai eu la chance de remporter trois titres : deux Top 14 et une Champions Cup. Et quand on voit les émotions que cela procure, on fera tout à l’avenir pour gagner le plus de titres possible.

Avez-vous eu l’occasion, sereinement, de repenser à cette finale historique et à vos 59 points marqués ?

De mon côté, je n’ai dormi qu’une heure avant le coup d’envoi de Marseille donc je n’ai pas eu beaucoup de temps pour me reposer (rires). On s’est posés, c’est vrai, mais on n’a pas trop réfléchi… L’UBB a mis beaucoup d’engagement dans les vingt premières minutes et on savait que si on parvenait à lancer notre jeu, on allait les mettre à rude épreuve. Quand on parvenait à se lâcher complètement, on prenait beaucoup de plaisir. L’écart de score ne reflète pas l’écart entre les deux équipes mais on a su être réaliste.

La pression accumulée tout au long de cette saison a-t-elle disparu ?

Pas encore. Je pense qu’il nous faudra quelques jours pour partir en vacances avec la tête claire et penser à autre chose. C’était une saison extrêmement longue pour tout le monde, mais elle s’est finalement avérée très belle. Beaucoup de joueurs ont commencé la pré-saison à la mi-juillet, cela fait presque un an. C’était très long mais ça valait le coup.

Vous avez réalisé vos premières sélections avec le XV de France lors de cette saison 2023/2024, encore un grand moment pour vous…

C’est toujours difficile de réaliser tout ça sur une saison. Je pense que j’aurai l’occasion d’en reparler pendant mes vacances avec mes amis et ma famille. Ce sera dans ces moments-là que je réaliserai. Lorsque vous êtes en pleine saison, vous suivez le courant et prenez tout ce qu’il y a à prendre. Comme je vais faire une petite pause dans le rugby, j’aurai le temps de revenir sur et d’analyser cette magnifique saison.

Qu’entendez-vous par « couper avec le rugby » ?

Arrêtez de vous entraîner, arrêtez de regarder des matchs, de ne pas parler de rugby tous les jours… Régénérez-vous simplement physiquement et mentalement.

La soirée qui a suivi la finale a-t-elle été à la hauteur ?

Oui ! En général, on se rate rarement les soirs donc ils sont tous beaux. Ce sont des moments exceptionnels puisqu’il y a des familles, les salariés du club aussi… Tout le monde s’est bien amusé.

Le bouclier de Brennus n’a pas trop souffert ?

Non c’est bon. Ce qu’on disait avec les gars, c’est que ça semble plus lourd et encombrant que l’année dernière (rires).

Il y a encore un Stade Toulousain gravé…

Oui, mais c’est censé retirer du matériel, pas en ajouter (rires). Plus sérieusement, c’est un trophée « fastidieux » à transporter en terme de poids mais c’est toujours un plaisir de le soulever.

Cammile Bussière

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