Dans une rencontre où Toulouse avait décidé de tourner avant sa finale de Coupe des Champions, Montpellier n’a jamais pu se mettre au niveau du jeune gardien rouge et noir et s’est incliné 22 à 29. Une nouvelle fois Guillaume Cramont se montre excellent tandis qu’Auguste Cadot manque sa rencontre.
Les sommets :
Avant la rencontre, le staff toulousain avouait que les joueurs présents à Montpellier avaient peu de chances de postuler à Londres, il a prouvé une nouvelle fois qu’il avait sa place parmi les « grands ». Opportuniste, il suit bien un coup de pied de Germain et inscrit le premier essai de son équipe. Sur le deuxième il tend bien les bras et parvient à faire du jeu autour de lui, malgré deux Montpelliérains sur son dos. Pour compléter le panel du troisième ligne moderne, il inscrit avec beaucoup de puissance le troisième essai des Rouge et Noir. Pour le reste, comme à son habitude, il se propose toujours en ligne. Il termine son match avec sept plaquages pour zéro raté et quatre défenseurs battus.
La jeune talonneuse toulousaine est décidément plus qu’une doublure. Il l’a encore montré sur le terrain du GGL Stadium. Dans cette équipe rajeunie, il apparaît comme un véritable leader, d’abord dans le combat, mais aussi dans ses attitudes. Bien placé dans le jeu au sol, il bat trois défenseurs et perce la défense ciste avant le premier essai de son équipe. Toujours volontaire en défense, il ne rate aucun de ses cinq plaquages. Il a fait encore mieux que remplacer la doublette Mauvaka – Marchand.
L’ailier héraultais n’avait pas beaucoup de munitions à mettre sous la main et heureusement pour les Toulousains. A chaque fois qu’il touchait le ballon, il faisait la différence et mettait les hommes d’Ugo Mola sur les talons. Il aurait même pu inscrire un magnifique essai sur la corde raide mais l’erreur de Bituniyata (carton jaune pour cette action) l’en a empêché. Symbole de son match il joue rapidement un penalty et perce la défense, mais trop seul il le perd. En défense, il a réussi les sept plaqués qu’il a tentés.
Les flops :
Le demi de mêlée sud-africain a certes inscrit deux essais, suivant parfaitement les attaques de Montpellier. Mais sa rencontre n’est pas à la hauteur du double champion du monde qu’il est. D’abord, il offre le premier essai aux Rouge et Noir sur un plateau, ratant son retour des 22 mètres, puis se fait piéger par le coup de pied de Germain dans le but et ne peut que regarder Castro-Ferreira aplatir. Il est également pénalisé dans un ruck, lâche un ballon sur des munitions importantes de son équipe et doit faire mieux sur certains de ses dégagements. Ses cinq plaquages manqués ne jouent pas en sa faveur.
Il est une des satisfactions de la rude saison montpelliéraine, mais le trois-quarts centre n’a pas montré son avantage ce samedi après-midi. Peu en vue en attaque, il ne fait pas les différences qu’il fait habituellement au centre du terrain. Son penalty complètement raté n’aide pas le MHR.
- Baptiste Erdocio et Luka Japaridze
Les deux piliers du Cist ont trop souffert dans un secteur essentiel à leur poste : la mêlée. Alors qu’ils progressaient face à deux jeunes toulousains et disposaient de l’expérience de leur côté, ils étaient trop souvent pénalisés et coûtaient de précieuses munitions à leur équipe. Si tous deux ont été actifs en défense, respectivement 15 et 8 plaquages, ils ont oublié l’essentiel, « no mêlée no win ».
Il était l’un des vétérans de cette équipe toulousaine et devait donner l’exemple pour espérer se faire une place dans l’équipe qui foulera le Tottenham Hostpur Stadium. Dans son aile, il se démarque trop peu, ou pour de mauvaises raisons. Pénalisé à deux reprises, il a également discuté d’une décision arbitrale et fait reculer son équipe de 10 mètres. Lors de la première tentative de l’adversaire, il était en retard et dépassé par Bridge. Bénévole au cœur du jeu où il zonait souvent, il n’a pas fait beaucoup de différence.