Top 14 - "J'aimerais bien que Thomas Ramos vienne à Clermont, mais je sais qu'il ne viendra jamais !", sourit Sébastien Bézy (Clermont)
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Top 14 – « J’aimerais bien que Thomas Ramos vienne à Clermont, mais je sais qu’il ne viendra jamais ! », sourit Sébastien Bézy (Clermont)

Top 14 – « J’aimerais bien que Thomas Ramos vienne à Clermont, mais je sais qu’il ne viendra jamais ! », sourit Sébastien Bézy (Clermont)

Avant d’affronter Toulouse, Sébastien Bézy s’est exprimé pour lui sur cette affiche particulière. Formé au Stade Toulouse, le demi de mêlée clermontois s’attend à une lutte constante…

Sébastien, vous vous préparez à défier Toulouse. Cette rencontre est-elle encore particulière pour vous ?

Evidemment parce que j’ai encore beaucoup d’amis là-bas qui y jouent, ma famille est aussi à Toulouse donc dès le début de saison j’ai coché ce voyage !

Quels liens y avez-vous gardé depuis votre départ en 2020 ?

Principalement avec les jeunes de l’époque, c’est-à-dire Julien Marchand, Cyril Baille, ou encore Dorian Aldegheri. Et il y a évidemment Thomas Ramos qui est le parrain de ma fille. C’est étrange parce qu’ils ne m’ont pas encore arrêté à l’approche du match (rires).

Avez-vous évoqué cette rencontre avec les anciens toulousains Lucas Tauzin et Pierre Fouyssac ?

Non, pas vraiment, d’autant qu’on ne s’est entraîné qu’une seule fois. La semaine est très courte étant donné qu’on a joué dimanche soir contre Toulon. Mais je pense que pour eux, ce match devrait être particulier, notamment pour Lucas qui vient d’arriver et qui jouait à Toulouse il y a quelques mois.

Top 14 – Sébastien Bézy a quitté Toulouse en 2020, après trois saisons passées aux côtés d’Antoine Dupont.
Icon Sport – Romain Biard

Se déplacer à Toulouse n’est jamais simple, l’est-il encore plus après deux défaites de suite ?

Ce n’est pas notre problème. Mais on sait que ce sera très très dur car c’est rare qu’ils perdent deux fois de suite, et encore moins trois fois. Ils voudront s’installer en front et en conquête notamment. Ils ont eu quelques dégâts dans ce domaine lors des deux dernières rencontres, mais nous nous attendons à un énorme combat de toute façon.

Un homme devrait faire son grand retour : Antoine Dupont. Auriez-vous préféré qu’il attende encore une semaine ?

On aurait effectivement espéré qu’il ne joue pas mais en tout cas ils ont de très bonnes mi-mêlées ! C’est un énorme joueur, il va leur apporter beaucoup, même si je ne sais pas s’il débutera le match. Nous n’avons pas mis en place de plan anti-Dupont pour l’instant car il n’y a pas que lui (souffle-t-il).

En quittant le Stade Toulouse, vous attendiez-vous à ce qu’il domine autant ?

Oui. A l’époque où il faisait déjà des différences individuelles et des exploits, on se doutait un peu de son avenir. Entre les titres et la médaille d’or olympique à 7 ans, il mérite ce qui lui arrive.

Quelle relation aviez-vous avec lui ?

C’était une relation normale, nous n’étions pas « amis » mais nous faisions ensemble partie de l’équipe de France et nous dormions souvent dans des chambres. D’ailleurs on se chamaillait souvent, on s’amusait à combattre avec les « gros » comme Julien Marchand notamment, cela nous permettait de dominer les combats plus que sur le terrain (rires).

Au-delà du cas Dupont, le Stade toulousain devrait se présenter avec une furieuse envie de se rebeller. Avez-vous préparé en conséquence ?

Cette semaine, le staff nous a donné beaucoup plus de responsabilités. Avec les dirigeants, nous avons beaucoup discuté entre nous pour détailler les points forts et faibles de Toulouse.

La victoire contre Toulon atténue-t-elle la pression lors de ce déplacement chez le champion de France ?

Si on avait perdu contre le RCT, la préparation aurait été bien plus difficile, oui. Perdre à domicile contre Toulon puis aller à Toulouse, c’est ce qui s’est passé l’année dernière ! Et aujourd’hui, pouvoir gagner d’un point, sous la pluie, ça nous remonte énormément le moral même si nous avons beaucoup de choses à travailler et à améliorer. Il faut lâcher un peu plus en faisant un peu plus de passes.

Les Clermontois de Sébastien Bézy ont perdu deux fois contre Toulouse la saison dernière.
Icon Sport – Romain Biard

Justement, un match contre les Rouge et Noir n’est-il pas le meilleur contexte pour enfin déployer beaucoup de jeu offensif ?

Je ne sais pas, mais il faut avant tout faire preuve de caractère pour prouver qu’on veut faire quelque chose de notre saison. A Toulouse c’est toujours difficile mais il va falloir lâcher prise, même devant, car on peut mieux jouer au rugby avec des efforts sans ballon notamment.

La saison dernière, Toulouse a remporté le Michelin avec une équipe extrêmement remaniée. Allez-vous activer ce levier de motivation avant de vous rendre à Ernest-Wallon ?

Honnêtement, nous n’en avons pas parlé du tout. Ce match nous a fait beaucoup de mal, on a fait un bloc de quatre matches sans victoire. C’était une équipe jeune certes, mais compte tenu de son effectif, ils ont gagné plusieurs fois à l’extérieur avec cette composition.

Après Pierre Fouyssac et Lucas Tauzin, quel joueur toulousain aimeriez-vous voir arriver à Clermont la saison prochaine ?

J’adorerais que Thomas Ramos vienne mais je sais qu’il ne viendra jamais. Il est tellement implanté là-bas et je ne pense pas qu’il ait une raison de partir… même si on gagne samedi !

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