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Marine Le Pen « dira oui » à un débat avec Emmanuel Macron avant les élections s’il lui propose, affirme Jordan Bardella

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L’idée d’un duel télévisé entre le président de la République et le leader du RN circule depuis plusieurs jours, sans avoir été concrétisée.

Quasiment enterrée, l’hypothèse d’un débat entre le chef de l’Etat et le leader du Rassemblement national a été relancée de justesse par Jordan Bardella ce mardi. Invitée sur l’antenne de RTL, la tête de liste RN aux élections européennes se réjouissait à l’idée d’un duel entre les anciens finalistes des élections présidentielles de 2017 et 2022, jusque-là compromise par le souhait de Marine Le Pen de organiser la réunion à « septembre », ou après les élections européennes. Un timing révélateur des réticences du patron des députés RN selon le camp présidentiel, qui pointe du doigt le«manque de compétence sur les questions européennes» du triple candidat à la présidentielle. Une explication balayée par Jordan Bardella : « Non, Marine Le Pen n’a pas peur de débattre avec le président de la République ». Raison officielle invoquée par le jeune président du parti de la flamme : la volonté de « débat (…) un peu plus largement que sur les questions européennes ». Dimanche déjà, Marine Le Pen avait indiqué à l’AFP qu’un tel duel serait pour elle l’occasion d’interroger Emmanuel Macron sur « ce qu’il compte faire des trois longues années qu’il lui reste » au chef de l’Etat.

Renouvelant l’hypothèse d’un duel entre les doubles finalistes de la présidentielle, Jordan Bardella a indiqué qu’il pourrait avoir lieu avant le scrutin du 9 juin. En cas de proposition du chef de l’Etat avant les élections européennes, Marine Le Pen « je dirai oui », a assuré la tête de liste. Tout en rappelant le souhait du candidat naturel du RN à l’élection présidentielle d’intégrer les enjeux nationaux dans ce débat. Un chemin pour la fête à la flamme de « préparer l’après-Macron » tandis que, après deux mandats consécutifs à l’Élysée, le président de la République ne pourra pas se présenter en 2027.

A peine annoncée, la nouvelle possibilité d’un affrontement entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron a cependant été tempérée par le jeune loup nationaliste. « Mais il reste quatre semaines… C’est un pactole pour la démocratie française mais je crains que ce temps très limité qui nous sépare désormais des élections européennes n’offre que très peu de marge de manœuvre », il a relativisé. Avant de rappeler le « affrontement démocratique » qui l’opposera au Premier ministre le 23 mai. La rencontre devrait permettre à Jordan Bardella de juger « le bilan de Gabriel Attal et Emmanuel Macron » à la lumière du projet de son propre parti.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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