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Top 14 – « Il me reste deux ans pour embarquer tout le monde » : Christophe Urios évoque sa prolongation à Clermont

Deux jours après l’annonce de la prolongation de Christophe Urios à Clermont, le manager de l’ASM s’est exprimé pour évoquer cette signature. Le natif d’Audoi souhaite être membre à part entière du projet clermontois et, à terme, impliquer tous les supporters, y compris les plus réticents.

Christophe, vous avez prolongé votre contrat de deux saisons (dont une en option). Quel est votre premier ressenti ?

Je suis content, mais ce n’est pas un scoop. Dès le début, j’ai dit que je voulais rester, de toute façon, je n’étais pas sur le marché. Depuis la réception à Toulon, nous discutons avec le président Jean-Claude Pats et c’est très enrichissant. Nous travaillons sur l’évolution de l’ASM et du rugby en général. Sur le plan familial, nous sommes très heureux en Auvergne, personnellement, je suis fier et satisfait de continuer cette aventure.

Vous aviez fixé une durée de trois ans, vous avez finalement signé pour deux saisons et une en option. Est-ce que cela change quelque chose ?

Absolument pas, j’ai opté pour un projet sur trois ans car je considère qu’il faut trois saisons pour ce type de projet. Mais ça ne change rien, par contre j’ai eu envie de recadrer certaines choses car j’ai lu qu’il y avait eu un bras de fer avec la direction… Il n’y en a jamais eu. J’ai simplement dit que je n’activerais pas mon année d’option car je souhaitais m’inscrire sur du long terme. Il n’y avait aucune pression, je ne sais pas qui je penserais être pour mettre la pression sur n’importe quel club. Ce sont des moments de partage. J’étais à l’aise, tout comme le président.

Vous continuerez donc à développer la formation des jeunes, de l’équipe première et souhaitez contribuer à la réussite du club…

Depuis mon arrivée en janvier 2023, nous avons changé beaucoup de choses, nous avons nettoyé, réorganisé… Nous n’avons pas les récompenses de ce travail mais elles viendront ! Et c’est pour cela que j’ai souhaité m’engager sur le long terme car le projet ne fait que commencer. Je ne vais pas rappeler l’état dans lequel j’ai trouvé le club, ni tout le travail qu’on a à faire. Aujourd’hui, je suis dans la continuité et je suis très heureux de pouvoir continuer. Nous sommes dans la mission « One ASM » et je veux être celui qui participe à ce projet. Je suis convaincu que l’ASM va vite gagner et redevenir attractive rapidement, mais il y a des bases à mettre en place.

Que pouvez-vous dire du nouveau rôle d’Aurélien Rougerie, qui sera responsable du recrutement la saison prochaine ?

Il avait envie de le faire, il était motivé et la mission de recrutement n’est plus la même qu’il y a quelques années. Avant, on recrutait par périodes, aujourd’hui c’est douze mois sur douze. Cela demande donc une organisation minutieuse et un temps important en termes de détection, de rencontres, etc. C’est un vrai travail et je trouve qu’Aurélien, de par ce qu’il représente comme icône, défendra les intérêts du club et ce poste lui conviendra bien. .

Le président a souligné que vous aviez renoué avec les supporters. Lorsque vous avez annoncé votre prolongation, certains étaient très enthousiastes, d’autres beaucoup moins, qu’en pensez-vous ?

Je n’ai pas renoué avec les supporters pour décrocher un contrat, c’est la première chose. Je l’ai fait parce que c’est mon état d’esprit. J’aime le rugby à travers le pays et la ville. Les supporters sont les principaux acteurs. Quand je suis arrivé à Clermont, tout était fermé, mais on ne parlait que de l’Armée Jaune. Cela a soulevé des questions. Alors soit on restait fermé, soit on retournait leur parler en sachant que mon envie était de m’ouvrir. Mais heureusement que je ne suis pas unanime. Un coach unanimement apprécié me fait peur en termes d’authenticité. Il me reste deux ans et peut-être trois pour embarquer tout le monde, ce sera ma mission.

Votre prolongation a été confirmée, mais vous souhaitez poursuivre l’aventure avec vos assistants actuels ?

Chaque chose en son temps. Je n’ai jamais parlé de ma situation à mes collaborateurs, je ne voulais pas répandre de ragots. J’avais besoin de me stabiliser avant de remettre les choses sur les rails. D’ici fin 2024, nous y verrons plus clair.

A travers votre extension, Jean-Claude Pats a imaginé ce projet avec les mots suivants : « réveillez le volcan ». A ce jour, ressentez-vous une éruption ou le volcan de Clermont est-il encore en sommeil ?

Nous ne sommes pas encore assez réguliers pour réveiller le volcan. Partout où je vais en Auvergne, les gens attendent de nous que nous fassions mieux et ils ont raison. Le travail de base est toujours en place et nécessaire car il était important de le faire, mais cela ne suffit pas. La priorité absolue est que l’athlète gagne, puis bien et enfin souvent. Aujourd’hui, nous n’en sommes pas là, mais c’est mon ambition.

Cammile Bussière

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