Owen Farrell n’a rien pu faire pour empêcher la lourde défaite du Racing à Bordeaux (52-34). C’est la troisième fois que l’international anglais chute lourdement à Chaban-Delmas face à l’Union Bordeaux-Bègles.
S’il décide d’aller passer ses vacances à Bordeaux dans les prochains mois, Owen Farrell évitera sans doute le stade Chaban-Delmas, tant il lui est désagréable ces derniers temps. C’est simple, sur ses trois passages dans l’ancien stade des Girondins de Bordeaux, l’ouvreur international a encaissé 152 points !
Avec le recul, Owen Farrell était de la partie lors de la grosse défaite des Saracens face à l’UBB la saison dernière en Champions Cup. Le 14 janvier en phase de poules, les Londoniens avaient explosé (55-15) face aux coéquipiers de Matthieu Jalibert. Le 6 avril, même constat (45-12). Ce jour-là, les anciennes stars du rugby anglais n’avaient rien pu faire pour empêcher Damian Penaud, Louis Bielle-Biarrey et consorts de briller. Les Sarries avaient une nouvelle fois été humiliés (45-12), mais Farrell n’était pas sur le terrain, blessé.
Pas à son avantage avec le Racing
Samedi soir, l’ouvreur du Racing 92 avait sans doute envie de montrer un autre visage après deux souvenirs négatifs à Chaban. Il n’en fut rien. Incapable d’enrayer la chute de son équipe, l’ouvreur de 32 ans semblait dépassé par les événements, même s’il n’a pas commis de fautes grossières contrairement à d’autres de ses coéquipiers (52-34). Il n’est pas le seul fautif, et il serait un peu cruel de ne pointer du doigt que la recrue star de la région parisienne : néanmoins, après trois journées, l’adaptation de Farrell à cette équipe du Racing prend un peu plus de temps que prévu.
Titulaire à Castres lors de la première journée, l’ouvreur anglais a inscrit 8 points mais le club parisien a chuté après le match incroyable de l’ailier tarnais Ambadiang. La semaine dernière, de nouveau titulaire avec le numéro 10 dans le dos, Farrell a reçu un carton jaune contre Clermont et n’a pas été le meilleur coureur sur le terrain malgré la victoire contre Clermont.
L’homme aux 112 sélections sous la Rose reste un joueur à part, une légende du rugby, et il aura peut-être besoin de plus de temps pour s’adapter à sa nouvelle vie. Pour l’aider, le Racing devra reprendre confiance. Et ne plus se déplacer à Bordeaux pour affronter l’UBB.
