Top 14 : comment le staff du Stade Toulousain a mieux anticipé la délicate période des doublons cette année

Cinq. Comme cinq points de plus au classement le jour où son dauphin du Stade Français ne revient même pas avec un point de son déplacement à Perpignan. Cinq points qui permettent à La Rochelle et au Racing de se placer, les deux clubs classés « troisièmes » à 12 points, soit trois victoires d’écart. Petit à petit, Toulouse se rapproche de San Sebastián, lieu des demi-finales, rappelons-le.

Mais le vrai point se fera après la zone de turbulences, c’est-à-dire en fin de Tournoi puisque, durant cette période, le Stade jouera quatre matches sans ses internationaux (réceptions de Bayonne et Pau, déplacements à Toulon et Racing ).

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Le premier écueil est passé. Et ce n’est pas un hasard même si le bonus offensif n’était pas prévu. Cette période était anticipée de longue date comme l’explique Clément Poitrenaud : « L’expérience nous a appris qu’une bonne période de doublage est synonyme d’une fin de saison plus facile à gérer, pas forcément synonyme de trophée mais en tout cas d’une gestion plus sereine des finales. Ce n’est pas pour rien qu’on a mis l’accent là-dessus, qu’on s’est beaucoup concentré dans notre planification de la saison sur cette période, c’est développer les compétences d’un groupe et pouvoir avoir 35 gars compétitifs pour pouvoir surmonter les imprévus. , les blessures de l’autre ou de mauvaises performances. »

Le déroulement de la rencontre contre Montpellier est d’autant plus intéressant que le staff n’avait pas aligné tous les joueurs appelés par Fabien Galthié mais libres pour ce week-end qui étaient susceptibles de jouer (Alexandre Roumat, Pierre-Louis Barassi).

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Et Jack Willis, François Cros et Emmanuel Meafou étaient sur le banc au coup d’envoi. Explications complémentaires du coach des lignes arrières : « C’est aussi cette capacité du staff et du club à faire confiance à des gars qui restent et pas forcément à des joueurs qui font des allers-retours puisqu’on sait tous que ce n’est jamais simple de basculer entre le club et l’équipe nationale quand tu arrives en fin de semaine. C’est bon pour la dynamique collective. On va profiter de cette performance, la savourer, mais surtout on va redescendre rapidement pour préparer au mieux la réception de Bayonne car même si ça nous met dans une dynamique positive, il y a encore du travail. »

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Et maintenant Bayonne

Pour éclairer un peu plus le printemps à venir, l’arrivée de l’Aviron Bayonnais dans un Ernest-Wallon toujours complet, est également très importante.

Même si le club basque est surtout performant à domicile, le piège existe une fois de plus. Surtout si l’on considère que l’effectif sera encore plus réduit que ce week-end dans la mesure où les internationaux anglais et italien Jack Willis et Ange Capuozzo seront cette fois avec leurs équipes nationales respectives.

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Derrière, le Stade se retrouvera avec une configuration différente. En l’absence de ses trois arrières (Melvyn Jaminet, Thomas Ramos, Ange Capuozzo), Juan-Cruz Mallia reculera-t-il d’un cran pour occuper le poste d’arrière ; Edgar Retière prenant l’ouverture comme au match aller ? Ou sera-t-il maintenu à l’ouverture ?

Même avec un premier écueil évité, la vie des doublons n’est jamais un long fleuve tranquille…

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