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Top 14 : caractère, ambiance, inefficacité… Les coups de cœur et coups de coeur de L’Indépendant après Bayonne – USAP

Lors de chaque match de Top 14, L’Indépendant propose ses favoris et coups de coeur. Après la défaite à Bayonne (23-20), retour sur la performance des sang et or.

Nous avons aimé

La réaction

C’était le mot d’ordre avant le match : montrer son caractère. Montrer que la défaite contre Clermont (28-35) n’a pas reflété cette USAP. Et même s’il lui a fallu du temps pour le montrer, elle l’a fait. D’ailleurs, le temps qu’a mis Perpignan avant de montrer ses véritables atouts ce samedi à Bayonne (23-20) après avoir été mené de 11 points est aussi une réaction en soi. Du personnage d’une semaine sur l’autre pour remettre de l’ordre dans les rucks, dans lequel l’USAP a glané deux pénalités en première mi-temps lui permettant de rester dans le match. Puis gratter des ballons. Sept au total, dont trois de Jerónimo de la Fuente. Les 448 mètres parcourus ballon en main par les Catalans (contre 222 pour Bayonne) montrent aussi qu’ils ont su s’organiser autour des rucks pour sortir rapidement le ballon. Du caractère également au sein d’un même match en avançant encore, en s’appuyant sur ces dernières forces évoquées pour asphyxier les Basques durant les 20 dernières minutes. Pas assez au tableau d’affichage. Mais une sorte d’énergie retrouvée.

L’ambiance entre supporters

On a un peu trop parlé des côtés sombres de certains cas isolés de supporters ces derniers jours pour ne pas souligner quand tout se passe parfaitement. Avant le match, le les aficionados de l’Aviron Bayonnais et de l’USAP s’étaient donné rendez-vous pour un déjeuner ensemble. Pendant et après la rencontre également, il n’était pas rare de voir du sang et de l’or se mêler au ciel et au blanc. Ensuite, d’anciens joueurs des deux camps se sont également réunis. Cette année, l’Aviron fête ses 120 ans. Et l’un de ses premiers matches se jouait à l’époque contre l’Association sportive de Perpignan. Ainsi, Eric et Xavier Tréséné, Raymond Rébujent ou encore Jean-Philippe Autones étaient présents et ont participé à cette rencontre organisée par Bayonne.

Nous n’avons pas aimé

Le début de la seconde période

On aurait pu prolonger la mauvaise période de l’USAP dès la première heure de jeu. Mais celle qui a été fatale, c’est celle juste après la pause. Pendant 20 minutes, les Catalans ont encaissé 13 points. Un essai pris trop facilement après un dégagement de Jake McIntyre qui n’a pas trouvé la ligne de touche. Baptiste Héguy et Reece Hodge redémarrent et font jouer Tavite Veredamu et Tom Ecochard sur l’aile gauche. L’Australien passe tranquillement à l’essai (42ee). Au 50e, l’USAP est pénalisé dans un ruck pour avoir talonné à la main. Puis Ignacio Ruiz est sanctionné pour avoir poussé illégalement Maxime Machenaud, toujours en mêlée (58e).e). Certes, il a fallu cette période pour que l’USAP se stabilise et commence à jouer. Mais c’était trop tard, et c’est regrettable, car, finalement, ce sont 13 points accordés trop facilement.

Inefficacité

Poursuivant ce début de seconde période, les Catalans ont su remettre de l’ordre. Des avions rapides, gros porteurs – dirigés par Posolo Tuilagi – qui ont fait mal, et les trois quarts qui ont finalement réussi à enfiler les cannes. Mais jamais sans marquer. En quatre minutes, l’USAP peut franchir la ligne de but à trois reprises. Mais elle fait preuve d’imprécision, en commettant notamment deux avants dans ces trois situations. Sur l’ensemble du match, les Catalans en ont commis 7. Veredamu, Duguivalu, Fa’aso’o, McIntyre, Acebes… tous ont tenté des percées. En vain. L’USAP a été mise à mal par ces imprécisions et ce manque de réussite qui l’ont empêché de reprendre l’avantage au score, alors même qu’elle avait largement repris le contrôle de ce match. Bayonne était acculé. Perpignan n’en a pas profité.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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