Cette sixième journée a été marquée par le retour tonitruant d’Antoine Dupont, auteur d’un triplé en 12 minutes. En bas de tableau, Montpellier est sorti vainqueur d’un duel face à Vannes. Découvrez les déclarations à ne pas manquer ce week-end.
Recommencer avec un match comme ça, ça fait plaisir
Antoine Dupont a soigné sa rentrée avec le Stade Toulouse. Le demi de mêlée international était de retour sur les terrains, après sa pause olympique enchantée. Et il n’a fallu que 12 minutes au natif de Castelnau-Magnoac pour se souvenir de ses adversaires avec un triplé. Après le match, au micro de Canal+, le capitaine de l’équipe de France a confié qu’il avait hâte de faire son retour. « J’ai pu profiter des vacances, mais à chaque fois que je revenais à l’entraînement avec mes amis, cela me donnait envie d’être sur le terrain le week-end. Je savais que j’aurais une bonne période pour récupérer et qu’après je pourrais m’y remettre pleinement donc c’est pour ça que je suis arrivé avec enthousiasme lundi à l’entraînement. Recommencer avec un match comme celui-là où il y avait beaucoup d’envie, beaucoup de mouvement, beaucoup de contenu de notre part, ça fait plaisir. »
Les Rochelais avaient la tête baissée
Bayonne a enfin brisé la malédiction d’Anoeta. Les Basques qui n’avaient jamais gagné, au stade de San Sebastian, depuis leur retour en Top 14, ont battu le Stade Rochelais, au terme d’un match maîtrisé de bout en bout, avec un essai spectaculaire de Sireli Maqala. En conférence de presse, Grégory Patat, l’entraîneur de l’Aviron, a avoué ne pas s’attendre à une telle domination. « On a été surpris car on a réussi à enchaîner, à mettre à mal les Rochelais sur les accrochages. J’ai constaté que les Rochelais avaient un mauvais « langage corporel », après avoir passé des tests. Ils avaient la tête baissée, ce n’est pas leur habitude. Nous avons su maintenir la pression. Si nous passons des tests sur leurs points forts, cela peut redistribuer les cartes, mais nous avons été résilients dans ces moments-là.
J’aime jouer à Hold
En bas du classement, Montpellier s’est imposé face à Vannes dans un match à suspense. Pour s’imposer, le MHR a pu compter sur un match remarquable de Billy Vunipola. Le centre international de troisième ligne, découvre, en France, la lutte pour le maintienlui qui servait jusque-là à jouer les premiers rôles auprès des Sarrasins et de l’Angleterre. Une situation qui ne semble pas effrayer le numéro 8 anglais. «Cela peut vous surprendre mais… j’aime vraiment ça. Parce que je pense que cela fait ressortir le meilleur de moi. J’espère que cela aidera l’équipe. La pression de devoir performer chaque semaine est bonne pour moi. Je pense que plus nous surmontons ces défis, mieux nous nous porterons en tant qu’équipe.
Nous n’avons jamais prévu d’en prendre 35
Ce dimanche soir, le Stade Français a vécu une soirée sombre à Lyon. Dominés dans tous les secteurs, les Parisiens se sont présentés sans solution face à Lou. Les hommes de Laurent Labit s’enfoncent un peu plus dans la crise, une semaine après le départ de Karim Ghezal. Au micro de Canal+, le pilier gauche, Clément Castets est revenu sur la mauvaise passe de son équipe. « On n’a jamais prévu d’en prendre 35. Quand on va quelque part, c’est pour gagner. Maintenant, comme toutes les autres équipes du championnat, on travaille dur et je pense que dans ce genre de cycle négatif, ce n’est pas le cas. Il n’y a pas d’autre solution que de travailler un peu plus fort. Nous devons manger notre pain noir, travailler, baisser la tête et peut-être que les choses s’arrangeront, mais peut-être que nous ne le ferons pas au maximum.
Dove au cours des six derniers mois, il est le quatrième pilier droit
C’était l’actualité transfert de la semaine, Georges-Henri Colombe s’est engagé pour quatre saisons au Stade Toulousain. Une nouvelle qui irrite son manager Ronan O’Gara. En conférence de presse, après la déroute de son équipe à Anoeta, le technicien irlandais en a profité pour clarifier la situation de son joueur. «Je n’ai pas de nouvelles officielles. Je lui avais proposé quelque chose, mais depuis six mois, il est le quatrième pilier droit. Il y a beaucoup de choses positives en France, mais quand on est numéro 3 et JIFF, c’est difficile. Si ça ne marche pas ici, ça marchera à Toulouse. Si ça ne marche pas à Toulouse, ça marchera à Toulon, Castres, le Racing ou Bordeaux. Il a toutes les cartes. Pour moi, en tant que père, et avec l’exemple de la justice, il y a Uini (Atonio), Aleksandre (Kuntelia), Joël (Sclavi) et lui.